single.php

Lancement de l'opération "L'hôpital des nounours" au CHU de Toulouse

Par Mathieu D'Hondt

Comme chaque année, l'Association Nationale des Étudiants en médecine organisent  l'opération "L'hôpital des nounours", dans 35 CHU du pays. Reportage à la faculté de médecine de Toulouse. 

Thumbnail

Des nounours à l'hôpital ou comment familiariser les enfants avec le parcours de soin d'un malade hospitalisé. Afin d'éviter que les tous-petits soient effrayés par les blouses blanches, l'Association Nationale des Étudiants en médecine organisent ainsi, depuis 16 ans, l'opération baptisée "L'hôpital des nounours". L'idée est simple : faire venir des enfants de 5 et 6 ans avec leurs nounours ou leur doudou favori, pour les faire "soigner" par des étudiants en médecine. Un jeu de rôle qui permet à ces enfants de découvrir un environnement hospitalier qu'ils redoutent bien souvent. Reportage au CHU de Toulouse.

"J'avais trouvé un vélo à mon ours en peluche mais elle na pas tenu le guidon et du coup elle s'est cassée les quatre pattes. C'est mon nounours depuis toute petite, alors ça m'inquiète". Justine, 6 ans, fait semblant d'avoir la mine des mauvais jours et joue parfaitement le jeu alors que des internes s'activent pour appliquer les premiers soins sur son doudou de toujours, victime d'un accident imaginaire. Comme elle, des dizaines d'enfants se sont ainsi rendus au Centre hospitalier universitaire de Toulouse ce lundi, afin de découvrir les lieux à travers cette opération ludique, menée aux côtés des personnels soignants.

Cette manière de dédramatiser le contexte parfois pesant du milieu hospitalier est une aubaine selon Céline, enseignante en CP. "À travers tous les ateliers, ils vont pouvoir apporter des soins à leurs doudous et ensuite pouvoir transposer sur les propres soins qui'ils vivront peut-être plus tard", explique cette institutrice qui a décidé de participer à l'opération avec l'ensemble de sa classe. "Pour les étudiants en médecine, c'est bien aussi de pouvoir travailler avec ce jeune public, qui a quand même des attentes et des appréhensions particulières", ajoute-t-elle. De son côté, Pierre Florès, étudiant en 3 année de médecine, acquiesce. "Cela nous permet de dire les choses plus facilement, de faire plus facilement semblant. Si on avait un enfant qui venait vraiment avec le bras cassé, on ne serait pas en mesure de le réparer alors qu'un doudou, on lui met un plâtre et il est debout", nous explique ainsi le futur médecin, pas mécontent d'être confronté à un public que lui et ses collègues ne côtoient que rarement, voire jamais, lors de leurs années de formation.

Un reportage de Christine Bouillot 

L'info en continu
00H
23H
22H
21H
20H
19H
18H
17H
16H
15H
14H
Revenir
au direct

À Suivre
/