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La présence d'une substance cancérogène dans des biscuits pour bébés

Par Linawel

Des associations dénoncent une trop forte présence d'acrylamide, substance cancérogène, dans certains biscuits de la marque Nestlé.

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D'après la fondation Changing Markets, des biscuits pour enfants en bas âge, vendus en France, de la marque Nestlé contiendraient de l'acrylamide en quantité supérieure au seuil maximum autorisé par les normes européennes. De plus, deux autres produits seraient également concernés, se rapprochant dangereusement de ce seuil en question.

L'OMS a classé l'acrylamide comme étant une substance probablement cancérogène. Ainsi, au cours d'une étude indépendante sur vingt-cinq biscuits pour bébés, une concentration de 226,1 microgrammes par kg a été observée dans les "P'tit Biscuit texture croquante et fondante" de chez Nestlé. Or, la valeur maximale autorisée en Europe pour ce type de biscuits est de 200 microgrammes.

Deux autres produits atteignent des seuils très préoccupants : les biscuits bio "Mes 1ers Biscuits Orange" de la marque Picot avec 198,3 microgrammes, et les "Biscuits juniors aux pépites de chocolat" de chez Carrefour avec 192 microgrammes. Ces chiffres sont très éloignés de tous les autres produits ayant été soumis à l'analyse, y compris d'autres produits des trois marques citées précédemment. En effet, la plupart des biscuits pour jeunes enfants se situent généralement entre 30 et 135,5 microgrammes.

La direction de Nestlé France, affirmant "sa grande surprise" a tout de même souhaité s'exprimer au sujet de ces chiffres : "Nous faisons effectuer des mesures régulières par des laboratoires indépendants et nous sommes très significativement en dessous des indicateurs européens".

Ainsi, la réglementation au sujet de cette substance donne suite à des discussions entre la Commission européenne et les États membres. Quoiqu'il en soit, il semblerait que "les autorités doivent adopter un nouveau protocole qui comprend des limites contraignantes en deçà des limites actuelles et les industriels prendre ce sujet très au sérieux pour adopter les mesures nécessaires dans le processus de fabrication des produits" d'après la présidente de WECF (Women in Europe for a Common Future) France, et notamment lorsque cela concerne les enfants.

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