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Il faut sauver la gare de La Brillane, dans les Alpes de Haute-Provence, menacée de fermeture

La SNCF a pris la décision de fermer la gare de La Brillanne, dans les Alpes de Haute-Provence, alors que son trafic est en constante augmentation.

Photo d'illustration ©SEBASTIEN BOZON - AFP

Il faut sauver la Gare de La Brillanne dans les Alpes de Haute Provence, le long de la Durance. La SNCF a décidé de fermer cette petite gare, alors que le trafic ne cesse d'augmenter.

La décision a été prise fin 2017. Un choc pour les habitants et pour les voyageurs car le train passe par la gare de La Brillanne depuis 1872.

Dans cette gare, il n'y avait plus qu'un guichetier, Luc Héritier et cinq agents de réserve pour le remplacer lorsqu'il était en vacances.

Et je voulais vous parler de cet agent SNCF, ce matin, Luc Héritier, car il a beaucoup de mérite et je pense qu il faut le soutenir dans sa bataille pour sauver son territoire.

D'abord, il se bat depuis mai 2017 pour tenter d'empêcher cette fermeture d'autant plus incompréhensible que le nombre de voyageurs ne cesse d'augmenter depuis quelques années, dépassant même la fréquentation de la gare de Manosque qui, elle, reste ouverte. Allez comprendre !

En septembre dernier, plus d'une centaine d'habitants sont venus manifester devant la gare pour dire non à sa fermeture.

Luc Héritier dénonce la région Sud, nouveau nom de PACA  qui a suivi sans trop réfléchir les recommandations de la SNCF, votant un budget ne permettant pas de maintenir la gare. Aujourd'hui, il maintient la pression mais avec difficulté.

Il vient de mener plusieurs jours de grève de la faim, dormant dans sa Citroën Berlingo, avec l'objectif de faire pression sur les élus locaux et la SNCF.

Plusieurs jours de grève interrompus ces dernières heures à la demande de son médecin, son état de santé se dégradant.

À la demande de sa famille, inquiète, il a accepté de suspendre son mouvement mais continue de faire pression.

Il rappelle que les 15 trains par jours qui passent à La Brillanne sont très utiles pour les habitants, que la fréquentation est en constante augmentation, que le chiffre d'affaires est conséquent... Ce que la SNCF ne remet pas en cause, d'ailleurs.

Bref, s'il le faut, Luc le promet, il recommencera sa grève de la faim dans les prochains jours, il ne lâchera rien pour que La Brillanne dans les Alpes de Haute Provence continue de vivre.

Écoutez la chronique de Christophe Bordet dans le Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard

 

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