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Chômage : "Si on souhaite un métier spécifique, on a des barrières"

Par La Rédaction

Les indicateurs seront-ils toujours au vert ? Pôle emploi publie vendredi 26 avril à midi ses résultats du premier trimestre 2019 du nombre de demandeurs d'emploi. Des chiffres en baisse de 0,2% pour l'année 2018, -0,8 pour le dernier trimestre. Malgré tout, certains secteurs comme la construction, l'hôtellerie-restauration ou encore l'informatique rencontrent toujours des difficultés pour embaucher du personnel. Même chose dans l'expertise, où les formations sont quasi-inexistantes. 

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"Si on souhaite un métier spécifique, on a des barrières"

Sa tablette dans les mains, Laurent jette un coup d’œil à son prochain rendez-vous de la matinée. Depuis le début de l'année, ce père de famille en CDI comme expert en assurance, métier dont il rêve depuis de nombreuses années, sillonne les routes des Yvelines. 

Mais pendant ses longs mois de chômage en 2017, il peine à trouver une formation : "j'ai fait une sorte de bilan de compétences, on m'a demandé de rechercher des formations et je me suis rendu compte que c'était très compliqué, avec des montants assez importants. Si on souhaite un métier spécifique, on a des barrières" confie-t-il au micro de Mathilde Choin de Sud Radio.

"Tout le monde n'est pas armé face à ça"

Et alors que la profession est en très forte mutation et que la main d'oeuvre manque, Laurent finit par intégrer un des seuls programmes existants en France. Demandeurs d'emplois, personnes en reconversion professionnelle : les profils sont variés, mais pour autant, le secteur n'est à la portée de tous. Pour Martine Bouquin, responsable des ressources humaines pour le groupe d'expertise Prunay, "tout le monde n'est pas armé face à ça, quelqu'un qui va taper du point sur la table dès qu'il n'a pas ce qu'il veut, s'il a en face un petit jeune tout tendre qui ne fera pas le poids, ça ne pourra pas le faire !" 

Du personnel qualifié qui devient chaque année plus indispensable. Alors qu'il y a 20 ans, les catastrophes naturelles représentaient un milliard et demi d'euros par an aux assurances, elles en coûtent aujourd'hui près de deux milliards.

 

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