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Boris Kharlamoff : "Champs-Élysées : certains manifestants se sont radicalisés"

Par La Rédaction

Pour Boris Kharlamoff, journaliste à A2PRL, qui a passé la journée du samedi 1er décembre sur les Champs-Élysées, "ces scènes étaient complètement inimaginables dans un pays démocratique".

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Les casseurs sont spécialement venus sur les Champs-Élysées pour s’affronter aux gilets jaunes

"Tout a commencé vers 9 heures le samedi matin avec les premiers tirs de gaz lacrymogène en direction des gilets jaunes, qui essayaient de rejoindre les Champs-Élysées, fermés par les autorités. Il fallait passer des barrages filtrants, présenter sa carte d’identité, se plier à de nombreuses fouilles pour arriver sur les Champs-Élysées.

Et vers 9h30, les affrontements ont commencé entre les gilets jaunes et d’autres personnes qui n’avaient rien à voir avec le mouvement, des casseurs. Ils se sont mêlés aux gilets jaunes et se sont affrontés pendant plus de 15 heures, toute la journée du samedi", nous a raconté Boris Kharlamoff, journaliste à A2PRL.

Boris Kharlamoff : "Certains casseurs m’ont dit que le mouvement des gilets jaunes, ils s’en fichaient royalement"

"Sur les avenues autour de l’Arc de Triomphe (Kléber, de la Grande Armée et Monceau), j’ai pu assister à des scènes qui étaient complètement inimaginables dans un pays démocratique, avec des voitures incendiées et des magasins pillés. Et surtout, la scène qui m’a marqué était celle de l’attaque d’une voiture de police rue Danielle Casanova, juste à côté de la place Vendôme. On a pu voir cette voiture caillassée, pillée. Un fusil d’assaut a été volé dans cette voiture", a témoigné Boris Kharlamoff au micro de Sud Radio.

Interrogé par Pierre-Maël Tisnès sur l’appartenance idéologique supposée des personnes qui étaient présentes sur les Champs-Élysées, Boris Kharlamoff a répondu : "Selon Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur, ce sont des gens issus des extrêmes : ultra-gauche, ultra-droite. Certains casseurs m’ont dit qu’ils étaient là juste pour casser, que le mouvement des gilets jaunes, ils s’en fichaient royalement. Et puis il y a des gilets jaunes qui se sont radicalisés au fil de la journée. Ils se sont dit : on est venu manifester pacifiquement, on s’est fait gazer, aujourd’hui on n’a plus rien à perdre".

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