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À Bordeaux, une association déclare la guerre aux mégots jetés par terre

Par Benjamin Jeanjean

Reportage Sud Radio. Face à la prolifération de mégots jetés sur la voie publique, une association part en chasse contre ces déchets à Bordeaux.

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"Moi ça ne me gêne pas, tout le monde fait la même chose, alors je fais pareil...", admet une fumeuse. "J’écrase pour éviter le feu, mais je jette souvent par terre, oui", confirme un autre. À Bordeaux comme ailleurs, la regrettable habitude de jeter son mégot par terre n’épargne que bien peu de fumeurs. Un geste qui agace les habitants, notamment sur la place Stalingrad. "Regardez en face, des mégots partout ! Ils empoisonnent tout le monde !", s’agace une Bordelaise. "C’est dégueulasse… Il n’y a pas de cendrier mais c’est toujours la même histoire : quand on met des cendriers ils mettent des papiers dedans. C’est un manque de savoir-vivre par rapport aux autres", s’indigne un autre habitant.

En tout, ce sont pas moins de 200 millions de mégots qui sont jetés chaque année dans la cité bordelaise, et près de 40 milliards dans toute la France. Alors qu’un mégot – qui libère pas moins de 2500 substances chimiques – met environ douze ans à se dégrader en milieu naturel, l’association ÉcoMégot a choisi de prendre le taureau par les cornes en installant des cendriers de rue dans le quartier de la Bastide à Bordeaux, pour en faire un quartier "zéro mégot".

"Ce sont des cendriers que nous installons, et nous nous occupons ensuite de la collecte à vélos de ces cendriers, de manière plus ou moins fréquente. Nous proposons à nos partenaires soit la valorisation énergétique, soit le stockage des mégots dans l’objectif de recycler ces mégots dans un second temps", explique Rachel Richard, chef de projet de l’association, au micro de Sud Radio.

Un reportage de Christophe Bernard

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