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Yannick Jadot : "Les occupants de NDDL doivent déclarer leur projet à la préfecture"

Par Mathieu D'Hondt

Yannick Jadot (Eurodéputé écologiste) était ce vendredi l'invité du petit-déjeuner politique au micro de Patrick Roger, Christophe Bordet et Michaël Darmon.

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Invité ce vendredi du petit-déjeuner politique au micro de Patrick Roger, Christophe Bordet et Michaël Darmon, Yannick Jadot est revenu sur la situation préoccupante à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).

"J'appelle la préfète à se calmer et j'appelle tous les occupants à déposer leur projet"

Inquiet à l'idée que les événements puissent prendre une tournure dramatique sur la Zad, l'eurodéputé écologiste a lancé un appel au calme et à la responsabilité des occupants comme des autorités. "On est tous extrêmement inquiets de la situation à Notre-Dame-des-Landes, de la violence qui s'y déroule et de la possibilité qu'il y ait un drame. Ce qui serait la pire des choses. Le gouvernement a parfaitement agi quand il a abandonné le projet d'aéroport, il a parfaitement agi en organisant via la préfète un processus de concertation parce qu'il va falloir du temps pour gérer le foncier de cette zone", a-t-il d'abord déclaré. "Malheureusement, avec cette intervention et notamment la destruction de la ferme des 100 noms (...), ça a mis au centre du jeu les plus radicaux. Ma crainte, c'est que ces plus radicaux - dont beaucoup viennent de l'extérieur et n'ont jamais combattu contre l'aéroport, ni pour la protection de l'environnement et de l'agriculture - prennent en main le contrôle d'un magnifique mouvement historique et le fasse dériver vers la violence, alors que c'est, dans son extrême majorité, un combat pacifique", a-t-il ensuite prévenu.

Et l'intéressé de s'adresser directement à chacune des parties prenantes. "Tous les occupants doivent aller à la préfecture déclarer leur projet. On s'est battus pour que ce soit une zone agricole et de protection de l'environnement, il n'est pas question que tout le monde s'établissent n'importe où. Je suis convaincu que dans les jours qui viennent - et j'espère avant le 23 avril qui est la date limite - que tous ceux qui sont dans une logique sincère iront se déclarer. J'appelle la préfète et les autorités à se calmer, qu'ils regardent avec bienveillance tous les dossiers qui vont être déposés, et j'appelle tous les occupants à aller déposer leur projet de convention provisoire", a-t-il ainsi ajouté. "Ces projets sont justes, légitimes et il est normal qu'ils s'inscrivent dans un processus de concertation. Surtout, j'appelle tous ceux qui sont sur place à ne pas tomber dans le piège des plus radicaux qui veulent organiser quelque chose qui n'a rien à voir avec le combat que l'on a mené pendant 20 ou 30 ans. On n'est pas là à lutter contre le capitalisme militarisé",a -t-il conclu.

 

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