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Un ex-ministre de Hollande s’étonne d’être toujours encarté au Parti socialiste

Par Benjamin Jeanjean

Ancien membre des gouvernements de Manuel Valls et de Bernard Cazeneuve, Jean-Marie Le Guen a aujourd’hui pris un peu de recul avec la vie politique. L’homme politique s’étonne même d’être toujours dans l’organigramme du Parti socialiste.

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L’émergence et l’ascension express d’Emmanuel Macron au plus haut sommet de l’État ont causé bien des dégâts dans les appareils des deux grands partis politiques traditionnels de la Vème République, Les Républicains et le Parti socialiste. Alors que ce dernier est aujourd’hui au plus mal, certaines de ses figures ont soit quitté le parti, soit pris du recul avec la politique depuis la lourde défaite des dernières élections législatives. C’est le cas notamment de Jean-Marie Le Guen, ancien député de la 9ème circonscription de Paris (1988-1992 puis 1997-2014). Dans un entretien accordé au Figaro, ce dernier explique désormais être conseiller du président de Siaci Saint-Honoré, un groupe de courtage en assurances.

"Je m'étonne moi-même d'être encore au Parti socialiste"

Assurant être dans une phase de "transition" dans sa carrière politique, celui qui fut secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement puis secrétaire d’État au Développement et à la Francophonie pendant le quinquennat de François Hollande est toujours affilié au Parti socialiste… à sa plus grande surprise. "Je m'étonne moi-même d'être encore au Parti socialiste, formellement je fais toujours partie des instances dirigeantes et je n'ai pas encore décidé de rendre ma carte", note-t-il.

S’il avait estimé dès le premier tour des législatives que le Parti socialiste était "très clairement mort", Jean-Marie Le Guen affirme que le PS doit se "tourner publiquement vers la majorité présidentielle" s’il ne veut pas devenir "un satellite de La France insoumise, condamné à l'impuissance politique". Pas question toutefois de rejoindre La République En Marche selon lui. "En marche! pour moi n'est pas une structure stable de la vie politique. Il va y avoir une décantation dans les 18 mois à venir. Il faut une gauche réformiste qui s'assume", prédit-il.

 

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