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Pour Raffarin, Macron "ne doit pas considérer le Parlement comme un adversaire"

Par Mathieu D'Hondt

Jean-Pierre Raffarin s'est montré critique envers l'attitude du président de la République et notamment sur la question des économies réclamées à la Défense.

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En se montrant inflexible avec son chef d'état-major des armées, situation ayant conduit à la démission de ce dernier, Emmanuel Macron a fait prévaloir une certaine manière autoritaire de gouverner. Une stratégie qui n'a pas été du goût de tous au sein du microcosme politique, et plusieurs voix se sont élevées contre ce que certains considèrent comme un abus de pouvoir.

Raffarin "comprend" la démission du général de Villiers

Dernière personnalité en date à désapprouver l'attitude du chef de l'État, Jean-Pierre Raffarin. Dans un entretien accordé à nos confrères du Monde, l'ancien Premier ministre déclare d'abord que le président "doit considérer le Parlement comme un allié et non comme un adversaire", ajoutant qu'il "comprend" la démission de l'ex-chef d'état major des armées Pierre de Villiers et qu'il "désapprouve totalement" les économies réclamées par Emmanuel Macron à la Défense. "Ce conflit aurait pu être évité. Le chef de l'Etat doit accepter que le débat en commission au Parlement soit un débat de vérité, en toute liberté", poursuit-il.

Quant à la question de savoir si cet épisode s'avère être une faute politique de la part du président de la République, M. Raffarin, qui ne veut "pas porter de jugement politique anticipé", considère que seul "le temps répondra" à cette interrogation. 

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