La revendication d'un attentat par Daesh : d'une signature à une stratégie de comm' ➽ L'édito de @DarmonMichael ➔ https://t.co/TGyIdGg2u3 pic.twitter.com/yqrSrMmOoe
— Sud Radio (@sudradio) 3 octobre 2017
Il y a des doutes autour des revendications terroristes de Daesh derrière ce qui s'est passé à Las Vegas et Marseille.
On a entendu les déclarations de Gérard Collomb et sa prudence. Sûrement un acte terroriste, a-t-il dit, mais on n'en est pas sûr. Le comportement du tueur avait posé question aux enquêteurs. Aujourd'hui, on doute encore au ministère de l'Intérieur et on fait remarquer que le procureur Molins n'a pas été en mesure d'affirmer totalement que le tueur était un soldat de Daesh.
La revendication de l'État Islamique, au lieu d'authentifier, met un doute aujourd'hui. D'une signature, c'est devenu une stratégie de comm', comme s'il s'agissait de masquer la défaite probable de Daesh face à la coalition sur le terrain.
C'est un changement complet de méthode, ce qu'on appelle l'auto-terrorisme. Les consignes sont très clairement énoncées, 'Prenez tout ce que vous avez autour de vous pour passer à l'acte'. Avec la puissance d'Internet, on estampille ou pas l'attentat. Désormais, la revendication n'est pas obligatoirement liée à l'intention des assaillants et c'est toute la question que se posent aujourd'hui les services de sécurité.
Écoutez la chronique de Michaël Darmon dans le Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard