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Laurent Wauquiez installe son équipe dirigeante pour reprendre la main

Pour mettre fin à l'épisode Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez a annoncé mercredi la composition de la nouvelle équipe dirigeante du parti Les Républicains.

 

Laurent Wauquiez installe son pouvoir au sommet des Républicains. Il a annoncé la composition de son équipe dirigeante en un temps record.

Il y avait urgence à reprendre la main. Dimanche soir, Laurent Wauquiez à peine élu, voilà qu’on ne parle que de Xavier Bertrand qui claque la porte du parti en direct sur France 2 au moment où lui, sur TF1, faisait son premier 20h de chef de parti.

Grosse colère de Laurent Wauquiez mais, en interne, on dit aussi que ce départ est une bonne nouvelle et un signal : ‘Tous ceux qui ne sont pas sur la ligne Wauquiez peuvent partir et c’est tant mieux’ dit-on à voix basse rue de Vaugirard.

C’est d’ailleurs la raison de la grande tension parmi les secrétaires départementaux, ces préfets du parti, nommés par le président. Ils craignent une purge qui écarterait tous ceux qui ont soutenu un autre candidat ou qui n’ont pas pris ouvertement parti pour Laurent Wauquiez pendant la campagne.

Sa nouvelle direction présente effectivement des nouveaux visages, comme la nouvelle secrétaire générale, représentante de la droite dure, ou encore Valérie Boyer, l’ardente porte-parole filloniste qui revendique haut et fort son soutien aux valeurs chrétienne.

Nouvelle vice-présidente, Valérie Calmels, ex-juppéiste, récompensée pour son transfert. C’est une libérale de droite, elle a déjà un rival déclaré, Guillaume Peltier, ex-sarkozyste, nouveau vice-président lui aussi, anti-européen et anti-libéral.

Les visages sont souvent neufs pour le grand public, mais le corpus est lui aussi renouvelé. On est bien à droite et sans complexe. C’est d’ailleurs ce que Laurent Wauquiez va devoir gérer. Il a pris contact avec Valérie Pécresse, ils vont se rencontrer dans les prochains jours.

Tous ceux qui approchent Laurent Wauquiez savent combien sa ligne peut être souple quand les intérêts politiques sont en jeu.

À Paris, par exemple, le discours est très dur, mais en province, on s’arrange. Le MoDem, par exemple, est toujours dans l’exécutif de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ça génère quelques tensions, en particulier avec la jeune génération, les turbulents, comme on les appelle.

Écoutez la chronique de Michaël Darmon dans le Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard

 

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