single.php

Hamon veut interdire les perturbateurs endocriniens

Par Benjamin Rieth avec AFP

Le candidat socialiste à l’élection présidentielle a dévoilé dix mesures pour une alimentation de qualité. Parmi elles, la suppression "des perturbateurs endocriniens, des nanoparticules, et des pesticides dangereux" dans l’alimentation.

Thumbnail

En déplacement, ce lundi, à la ferme bio de Châtenoy, en Seine-et-Marne, Benoît Hamon en a profité pour présenter son "plan pour une alimentation de qualité." Dans la droite ligne de sa campagne pour les primaires – notamment au soir des résultats du 1er tour où il avait placé l’écologie au cœur de son discours – le candidat socialiste a dit vouloir interdire les perturbateurs endocriniens, les nanoparticules, et les pesticides dangereux dans l’alimentation "au nom du principe de précaution." 

Dix mesures pour l'alimentation et l'environnement

Cette mesure serait complétée, selon le candidat, par une interdiction des importations des produits fabriqués "avec ces mêmes pesticides". "Il ne serait pas logique d'imposer des règles du jeu à nos agriculteurs et d'accepter que l'on continue à importer sur les marchés français des produits maraîchers, fabriqués dans des conditions que nous jugeons dangereuses pour la santé publique", a-t-il expliqué.Parmi les autres axes développés, Benoît Hamon a proposé l’homologation des pesticides par le ministère de la Santé en prenant en compte l’effet cocktail des différentes molécules, l’approvisionnement en produits bio des cantines à hauteur de 50 % d’ici 2025, ou encore l’installation d’un Comité national d’éthique des abattoirs.

Arrêter d'opposer emploi et environnement

Pendant le déplacement, Benoît Hamon a aussi tenu à marquer sa différence avec l’actuel gouvernement socialiste sur le dossier des "boues rouges". L’ancien ministre de l’Économie sociale et solidaire a rappelé son opposition à Manuel Valls"Je considère qu'il faudra reprendre ce dossier (...) il faut que ces entreprises qui par ailleurs perçoivent du CICE (Crédit impôt compétitivité et emploi, ndlr) et toutes sortes de crédits publics cessent de produire dans des conditions qui sont des conditions dangereuses pour la santé publique (...) l'environnement et la biodiversité. Pour ce qui me concerne, je suivrai l'avis de la ministre de l'Environnement Ségolène Royal", a affirmé Benoît Hamon, pour qui il "faut arrêter" d'opposer emploi et environnement.

L'info en continu
21H
20H
18H
17H
16H
15H
14H
Revenir
au direct

À Suivre
/