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Fusillade à Strasbourg et gilets jaunes

La fusillade à Strasbourg est un deuxième dossier lourd à gérer.

Et rien ne serait pire pour le pouvoir que de laisser penser qu’il utilise ce qu’il s’est passé pour effacer le conflit des gilets jaunes. La menace terroriste ne doit pas faire oublier la menace économique et sociale décrété par le Président lors de son discours lundi soir. En revanche cette menace terroriste relance le débat sur la sécurité autour des manifestations qui pourraient avoir lieu samedi prochain. Les appels continuent à être lancés sur les réseaux sociaux afin de maintenir la pression. On sait que ça mobilise énormément les forces de l’ordre donc cette fois, c’est la responsabilité des gilets jaunes qui est engagé. On ne sait pas si l’état d’urgence sera rétablie, c’était déjà en discussion la semaine dernière, en tout cas, il est vraisemblable comme Laurent Wauquiez l’a d’ores et déjà dit, qu’il y aura la demande de ne pas manifester samedi.

Rien n’est réglé au final car on l’a vu, ces mesures ont été faites dans la précipitation. Il y a une discussion budgétaire à avoir. Il y a déjà une petite crise européenne qui se prépare avec les ricanements venus de Rome qui regarde la France en disant "y a pas que nous qui dépassons les 3 %". Ce contexte, cette ambiance renforce la difficulté, c’est presque mission impossible pour le gouvernement.

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