Alors que l'Ifop, en partenariat avec Fiducial Médias, publie ce mercredi un sondage à l'occasion du premier anniversaire de l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron, le directeur adjoint de l'institut, Frédéric Dabi, nous a donné davantage de précisions quant à cette étude qui démontre que le président garde une image positive auprès des Français, un an après son élection.
"Sur des sujets de proximité comme le pouvoir d'achat, le compte n'y est pas pour les Français"
Invité de l'émission "Seul contre tous" consacrée au chef de l'État, Frédéric Dabi a ainsi détaillé les principaux enseignements de cette consultation. "C'est un sondage qui montre l'action contrastée d'Emmanuel Macron, un an après son élection. Ce qui est frappant, c'est que cette action est très fortement valorisée par rapport à ses prédécesseurs François Hollande et Nicolas Sarkozy", a-t-il d'abord expliqué. "On a des éléments de bilan positifs sur tout ce qui relève de la macro-économie, sur sa capacité à représenter la France à l'étranger et sur l'Europe mais, sur des sujets de proximité, le bât blesse et le compte n'y est pas pour les Français, notamment sur la question du pouvoir d'achat", a-t-il ensuite précisé. "Cela renvoie à ce que l'on peut voir dans d'autres types d'enquêtes : les Français ont l'impression que le pays se transforme mais se posent la question de savoir s'ils vont bénéficier de cette transformation", a-t-il ajouté.
"Pour autant, on a repris des questions identiques à celles posées un an après l'élection de Jacques Chirac en 2002, celle de Nicolas Sarkozy en 2008 et celle de François Hollande en 2013. Et sur la plupart des grands indicateurs, Emmanuel Macron les surpasse de 20, 30, 40 points", a-t-il par ailleurs indiqué, attribuant ce paramètre au fait que "les Français ont acté la rupture avec ses prédécesseurs".
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