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Encore un séminaire gouvernemental

Michaël Darmon revient aujourd'hui sur le séminaire gouvernemental organisé la veille à Matignon.

Hier a eu lieu un nouveau séminaire du gouvernement à Matignon. On se souvient qu'à l'époque, Emmanuel Macron, le ministre, avait instauré le travail du dimanche. Alors, quoi de plus normal qu'une réunion du gouvernement un dimanche ?

C'est bien sûr pour marquer l'opinion même si on rétorque que c'est plus simple pour coordonner les agendas qûi sont forcément tous des agendas de ministres. Première décision, il y aura un autre séminaire car Emmanuel Macron pense qu'il est important de permettre à l'équipe gouvernementale d'avoir une image globale de l'action et pas seulement une vue sectorielle. D'où la délicieuse feuille de route ou chacun devait plancher sur le thème suivant : remettre du conceptuel dans la gouvernance. C'est beau ! Mais bien sûr l'objectif est politique, il faut tenter de redresser l'image du "président des riches", du "Robin des bois à l'envers" et autre formules qui pointent une politique budgétaire souvent jugée trop favorables pour les aisés.

Si la formule macronienne est libérer, investir et protéger, certains - dans la majorité - s'émeuvent. On a bien compris pour libérer et investir l'importance du code du travail et l'Isf, mais on a un peu oublié le volet protection. La première bataille, celle des mots, a déjà été perdue. La formule "président des riches" a refleuri tout de suite. Elle avait collé à Sarkozy comme un sparadrap durant tout son mandat. Le sparadrap a-t-il été décollé hier le temps d'une réunion à Matignon? Non bien sûr ! Ambiance décontractée et formule du dimanche pour la comm" : le gouvernement est un orchestre et chacun doit connaître sa partition et le morceau de l'autre. En réalité, cette réunion, c'était surtout les mises à l'agenda des réformes à venir sur la formation professionnelle, le "plan étudiants" et surtout pour armer les ministres de réponses face au questions des Français.

Le "en même temps à droite et à gauche" n'est pas tombé dans les oubliettes

C'est ainsi en ce début de mois d'octobre : le couple exécutif remonte dans les sondages mais reste en difficulté. L'orchestre gouvernemental n'a pas encore trouvé son tempo.

>> L'intégralité de la chronique est disponible en podcast

 

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