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Collégien recadré par Macron : "C'est vraiment une grande gueule, c'est son caractère"

Par La Rédaction

Reportage Sud Radio. Alors que la séquence d’Emmanuel Macron recadrant un collégien l’ayant apostrophé de manière trop familière selon lui a fait le tour des réseaux sociaux et des médias, Sud Radio est allé prendre le pouls du collège de l’élève, où la scène n’a pas fini de faire parler.

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"Tu ne m’appelles pas Manu, tu m’appelles Monsieur ou Monsieur le Président". La réplique, cinglante, a rapidement déclenché une vague de réactions, tant amusées, tant indignées, tant étonnées. À l’occasion d’une cérémonie de commémoration de l’appel du 18 juin du Général de Gaulle au Mont-Valérien, Emmanuel Macron ne s’est pas privé de donner une petite leçon de courtoisie et de morale à un collégien de 15 ans qui l’avait apostrophé d’un "Ça va Manu ?" aux yeux du chef de l’État.

Une scène qui a visiblement marqué le jeune homme, qui a rapidement quitté les cours ce mardi, perturbé par les nombreuses remarques et moqueries de ses camarades. Dans la classe de 3ème de l’élève en question, c’est le grand sujet de discussion du jour. "Ça a fait un chamboulement au collège, on sent que ce n’est pas comme d’habitude. On en a parlé avec la professeur d’histoire-géographie qui était avec nous hier, qui voudrait qu’on arrête de parler de ça pour ne pas qu’il se sente mal. Je ne vois pas pourquoi ça prend autant d’ampleur alors qu’il a juste dit "Ça va, Manu ?". Certes c’est le Président, mais il ne faut pas en arriver là. Si j’étais à sa place, je sais que je serais mal...", confie un élève à Sud Radio.

Dans ce collège de près de 600 élèves, le jeune impertinent n’est pas un inconnu. "C’est vraiment une grande gueule, c’est son caractère, il aime bien s’exprimer sur ses positions politiques. Il est communiste", précise un autre adolescent. Une élève de 5ème, quant à elle, souligne la personnalité provocatrice du jeune homme. "Il est surtout provocateur, c’est quelqu’un qui peut répondre aux professeurs, qui donne des surnoms à tout le monde, aux profs, etc.", explique-t-elle.

Une discussion avec le chef de l’État qui n’est visiblement pas prête d’être oubliée par l’intéressé.

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