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Christian Estrosi: "le grand débat ne doit pas devenir la grande frustration"

Invité du "petit déjeuner politique", le maire LR de Nice plaide pour un référendum multi-questions à l'issue du grand débat national... Par exemple, sur la fin du "mille-feuille" des collectivités locales, un chantier prioritaire selon lui. Christian Estrosi dénonce aussi les mensonges de Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen sur le traité d'Aix, reproche à Marlène Schiappa sa co-animation d'émission à venir avec Cyril Hanouna, et dénonce le rétrécissement de la famille Les Républicains.

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Dans l'opposition monte un refrain: avec sa tournée du  grand débat,  le président Macron se paye une campagne aux frais du contribuable avant les Européennes. "C'est un mauvais procès" s'indigne le maire LR de Nice, sarkozyste historique.

Est-ce qu'on peut reprocher au président de la République d'aller à la rencontre des Français, après lui avoir reproché d'être trop éloigné?!"

"Allez Monsieur le président, encore un effort, dites aux Français que vous leur donnerez la parole"

Christian Estrosi, qui suggère à l'exécutif d'aller aux urnes au printemps, après le grand débat. "Le grand débat national ne doit pas se transformer en frustration nationale. Sans référendum, les élections européennes deviendront un exutoire". Un référendum à choix multiple, préconise l'ancien ministre. "Trois questions sur l'aménagement du territoire, ou encore la fiscalité... Par exemple: faut-il supprimer un échelon dans les collectivités locales? Dans le mille-feuille des département, régions, interco etc... ? C'est une question prioritaire, car les hommes politiques en parlent depuis 20 ans, sans qu'on tranche". 

"Si le ridicule tuait, il y aurait deux morts: Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen"

Christian Estrosi est aussi revenu sur le traité d'Aix, censé renforcer la coopération franco-allemande sur la politique étrangère. "L'Alsace et la Lorraine vendues... La France qui cèderait son siège à l'ONU. Ce déversement de mensonges et de fake-news, c'est affligeant et inquiétant".

"Si le journal du hard existait encore, peut-être que Madame Schiappa irait ?"

Le maire de Nice est aussi revenu sur la participation annoncée de la secrétaire d'Etat Marlène Schiappa, à une émission qu'elle coanimera avec Cyril Hanouna. L'argument, qui consiste à aller vers les téléspectateurs dans leurs émissions habituelles, le laisse de marbre avec une formule lapidaire: il y voit une "gadgetisation" de la vie politique. "Est-ce qu'on veut continuer à décrédibiliser la vie publique dans notre pays, ou au contraire la remettre à la place qui doit être la sienne?"

Peser en interne chez Les Républicains moribonds

S'il se dit clairement sceptique sur l'actuelle ligne de son propre parti, Christian Estrosi entend y rester pour peser en interne:

"Je suis Républicain. Je paye ma cotisation. Je reste attaché à une famille dont je déplore l'affaiblissement. On a perdu l'origine de l'UMP, qui devait rassembler des libéraux aux gaullistes sociaux. En tant que gaulliste social, je ne me reconnais pas dans ce que proposent actuellement Les Républicains. Certains ont choisi de quitter cette famille politique, mais j'ai préféré y rester fidèle".

 

 

Mise à jour 16h20 : Christian Estrosi est revenu cet après midi sur la polémique provoquée par ses propos sur Marlène Schiappa, en postant ce message sur Twitter

 

 

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