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Aurore Bergé : "La 'marée populaire' contre Macron, c'était plutôt la marée basse"

Par Mathieu D'Hondt

Aurore Bergé (Députée La République En Marche des Yvelines et porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale) était ce lundi l'invitée du petit-déjeuner politique, au micro de Patrick Roger et Michaël Darmon.

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Invitée ce lundi du petit-déjeuner politique, au micro de Patrick Roger et Michaël Darmon, Aurore Bergé (Députée LREM des Yvelines) est revenue sur la manifestation du 26 mai, baptisée "marée populaire", contre la politique d'Emmanuel Macron.

"Macron est de droite et de gauche (...) c'est la politique voulue par les Français"

Celle qui est également porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale considère ce rassemblement comme un échec pour Jean-Luc Mélenchon - qui en était son principal instigateur - en raison du faible nombre de manifestants. "Cette 'marée populaire' était plutôt à marée basse, si je puis me permettre. On avait quand même une mobilisation assez faible malgré des demandes convergentes, puisque l'on avait une organisation syndicale (CGT) qui avait rejoint les demandes d'un parti politique (LFI)", a-t-elle affirmé. "Je constate qu'il n'y a pas d'adhésion à ces mobilisations qui se sont répétées régulièrement, soit à l'initiative de certains syndicats, soit à l'initiative de la France insoumise ou de François Ruffin", a-t-elle ajouté, non sans pointer ce qu'elle croit être une rivalité entre ce dernier et Jean-Luc Mélenchon : "Parfois, il faut maintenant les distinguer un peu tous les deux (...) parce que l'on voit quand même qu'il y a des petites dissensions. On l'a vu par exemple pendant l'événement qu'ils avaient appelé 'La fête à Macron', organisé à l'initiative de François Ruffin et largement récupéré par Jean-Luc Mélenchon. On le voit aussi à l'Assemblée nationale", a-t-elle ainsi expliqué.

Interrogée par ailleurs sur la cote de popularité déclinante du président, Aurore Bergé l'a balayée d'un revers de main, préférant rappeler que les Français l'avaient élu en connaissance de cause et sans la moindre ambiguïté quant à son programme. "Il y a un cap très clair qui a été fixé au moment de la campagne présidentielle. Je ne pense pas qu'il y ait eu d'ambiguïté pendant la campagne, on savait très bien quelle était l'identité politique d'Emmanuel Macron : c'est un libéral, un Européen et les Français ont fait un choix. Il est de droite et de gauche (...) c'est la politique voulue par les Français", a-t-elle assuré.

>> Retrouvez l'intégralité de l'interview d'Aurore Berger, invitée du petit-déjeuner politique

 

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