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Au lendemain du second tour, un bureau politique tendu chez Les Républicains

Eux aussi touchés par la vague de La République En Marche lors du premier tour des législatives, les Républicains sont loin de parler d’une seule voix vis-à-vis de l’attitude à adopter.

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Dans une ambiance assez tendue à droite, les élus parisiens veulent sauver leur siège. Hier, le bureau politique des Républicains n’a rien donné, sinon confirmé les tensions. Un bureau boycotté par les constructifs sauf Jean-Pierre Raffarin. "Il y a un problème sur la ligne", a-t-il commencé à dire, sèchement recadré par Christian Jacob, qui lui aussi se bat dans sa circonscription. Pas le moment de laisser parler ceux qui n’ont jamais été élus sur leur nom... Raffarin se lève, veut claquer la porte, Accoyer et Baroin le retiennent… Bref, vous l’avez compris : dans ce contexte de majorité écrasante, il faut maintenir ou tenter de maintenir l’unité du parti. Parce qu’au menu des prochaines tensions, il y a d’abord la position à adopter vis-à-vis du discours de politique générale du chef de gouvernement. Que faire ? Voter ou pas la confiance à Édouard Philippe, qui présentera un programme qui ne devrait pas déplaire à la droite, lui-même étant issu de cette droite… L’occasion de tiraillement entre la ligne Wauquiez et celle des constructifs. D’ailleurs, il ne serait pas impossible que le chef du gouvernement cherche à créer une base politique avec ce groupe.

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