Successeur de Hugo Chavez adoubé par ce dernier avant sa mort, Nicolas Maduro gouverne aujourd’hui le Vénézuela d’une main de fer. Alors que le pays fait face à une grave crise économique et sociale, avec de fortes pénuries dans de nombreux secteurs, la colère monte au sein de la population. Une colère réprimée avec force par le régime, qui n’hésite pas à défier les institutions démocratiques. Alors que le président vénézuélien a affiché son intention de modifier la Constitution du pays, la situation est suivie de près par… les États-Unis.
"Les États-Unis ne resteront pas immobiles"
Ainsi, dans un communiqué publié par ses services ce lundi, le président américain Donald Trump a menacé Caracas de représailles économiques si la dérive autoritaire du régime se poursuivait, qualifiant son homologue Nicolas Maduro de "mauvais dirigeant rêvant de devenir dictateur". "Les États-Unis ne resteront pas immobiles pendant que le Venezuela s'effondre. Si le régime Maduro impose son Assemblée constituante le 30 juillet, les États-Unis adopteront des mesures économiques fortes et rapides", indique ainsi ce communiqué.
La Maison Blanche avait par ailleurs salué un peu plus tôt dans la journée la consultation symbolique organisée par l'opposition vénézuélienne dimanche contre ce projet, à laquelle 7,2 millions de ressortissants ont pris part.
(Avec AFP)