single.php

Une étude place la France en tête du "soft power" mondial

Par Benjamin Jeanjean

L’exception française a toujours la cote. Même si la France est régulièrement pointée du doigt à l’étranger mais aussi et surtout en France pour son modèle économique et social, l’Hexagone rayonne toujours autant dans le monde par son "soft power".

Thumbnail

Dépassée, la France ? Nombreux sont les hommes politiques, diplomates, observateurs, économistes, scientifiques ou artistes à théoriser le "déclin" d’une France sclérosée et de plus en plus repliée sur elle-même. Et pourtant, notre pays garde bel et bien quelques atouts pour briller sur la scène internationale, comme en témoigne une récente étude menée par le Centre de diplomatie de l'Université de Californie du Sud et le cabinet de conseil en communication Portland.

La France de la cinquième à la première place

Ainsi, selon cette étude, la France a pris cette année la tête du classement des nations les plus influentes au monde en matière de "soft power", détrônant les États-Unis qui glissent même sur la troisième marche du podium, derrière la Grande-Bretagne. Viennent ensuite l’Allemagne et le Canada. Rappelons que le "soft power" désigne la capacité d'influence et de persuasion d'un État, de ses acteurs politiques, économiques et culturels sur la scène internationale, en excluant tout moyen militaire. L'étude en question établit un classement en fonction de plusieurs critères-clés, tels que l'opinion internationale du pays, le réseau diplomatique, l'influence numérique ou encore la perception de l'accueil touristique des étrangers.

L’étude note que l'ascension de la France de la 5ème à la première place du classement en un an s'explique notamment par le "dynamisme apporté par l'élection d'Emmanuel Macron", mais assure également que "cette montée en puissance sur la scène internationale de la France n'aurait pu se concrétiser sans les atouts historiques du pays, comme son réseau diplomatique qui compte parmi les meilleurs au monde". 

Un mauvais effet Trump pour les États-Unis ?

"L'Europe a repris confiance alors que le soft power asiatique se développe. En parallèle, le désir de Donald Trump de faire passer "l'Amérique d'abord" continue de miner le soft power américain", remarque Joseph Nye, professeur à Harvard et théoricien américain du "soft power", cité dans le communiqué.

(Avec AFP)

L'info en continu
19H
18H
17H
15H
14H
13H
11H
10H
09H
Revenir
au direct

À Suivre
/