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Nouveau tir de missile nord-coréen : Donald Trump réclame des "sanctions"

Par Jérémy Jeantet (avec AFP)

Un nouveau tir de missile nord-coréen, le deuxième en 15 jours, a eu lieu samedi soir avant de tomber en mer du Japon. La Chine et la Russie se disent "préoccupés" par l'escalade des tensions, alors que Donald Trump demande des sanctions contre Pyongyang.

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Les tensions ne retombent pas en Asie du sud-est. Samedi soir, la Corée du nord a procédé à un nouveau tir de missile qui est retombé en mer du Japon. Il s'agit du deuxième tir de missile en 15 jours par Pyongyang et du premier depuis la prestation de serment, mercredi, du nouveau président sud-coréen Moon Jae-In, qui a défendu un dialogue avec son voisin du nord.

Rapidement, la Russie et la Chine ont réagi à ce nouveau tir de missile, en violation des résolutions de l'ONU et se sont dits "préoccupés par l'escalade des tensions". Vladimir Poutine et Xi Jinping ont "discuté en détail de la situation dans la péninsule coréenne" pendant une rencontre à Pékin, a détaillé le porte-parole de la présidence russe.

La Chine avait auparavant appelé toutes les parties à "la retenue".

De son côté, Donald Trump s'est montré plus agressif, demandant des "sanctions bien plus fortes contre la Corée du Nord" suite à cette "nouvelle provocation", à travers un communiqué de la Maison Blanche. Le missile est tombé "si près du sol russe (...) que le président ne peut imaginer que la Russie soit contente", a ajouté la présidence américaine, pour qui la Corée du Nord est "une menace évidente depuis beaucoup trop longtemps".

Les multiples sanctions n'ont pas entamé la détermination de la Corée du Nord à se doter de missiles balistiques susceptibles de porter le feu nucléaire sur le sol américain. Pyongyang se dit acculé par les menaces américaines à cette stratégie militaire.

 Le nouveau président sud-coréen a de son côté dénoncé une "provocation irresponsable", selon son porte-parole Yoon Young-Chan.  Contrairement à sa prédécesseur, M. Moon défend l'idée d'un dialogue avec le Nord pour apaiser une situation tendue sur la péninsule. Mais il a averti dimanche qu'un tel dialogue serait possible "seulement si le Nord change d'attitude".

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