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Ghislain Wattrelos : "Je ne crois pas à l'enquête officielle sur la disparition du MH370"

Par Mathieu D'Hondt

Ghislain Wattrelos, auteur du livre "Vol MH370, une vie détournée", (Flammarion), était ce lundi l'invité de Patrick Roger dans le Grand Matin Sud Radio.

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Souvenez-vous, c'était il y a quatre ans presque jour pour jour. Le 8 mars 2014, le vol MH 370 de la Malaysia Airlines, reliant Kuala Lumpur à Pékin, disparaissait des radars avec 239 personnes à bord, au-dessus de l'Océan Indien, moins de 2h après son décollage. Jamais retrouvée, l'épave de l'appareil a pourtant fait l'objet de multiples opérations de recherches, en vain. Ce vol tristement célèbre demeure à ce jour l'une des plus grandes énigmes non résolues de l'aviation civile.

"Depuis la première semaine, on sait qu'il y a une omerta et qu'on nous cache quelque chose"

Ce jour funeste, Ghislain Wattrelos ne s'en souvient que trop bien. Ce Français de 53 ans a ainsi perdu sa femme, mais aussi son fils de 17 ans et sa fille de 13 ans, qui se trouvaient à bord de ce boeing 777 lors de sa disparition inexpliquée. Quatre ans après le drame, il est venu nous présenter son ouvrage, intitulé "Vol MH370, une vie détournée" (Flammarion), dans lequel il raconte comment sa vie a basculé, depuis, et pourquoi il ne croit pas à la version officielle. "Ma vie est de plus en plus normale même si cela fait quatre ans que j'estime ne pas avoir une vie tout à fait normale. Globalement, je mène un combat pour la vérité depuis 4 ans et c'est ce que j'essaie d'exprimer dans ce livre", a-t-il d'abord expliqué, précisant que "depuis la première semaine (il) ne (croyait) pas à l'enquête officielle".

"Pendant 4 jours, on va envoyer des avions, des bateaux pour chercher entre la Malaisie et le Viêt Nam, en mer de Chine, là où on a perdu sa trace. Et le cinquième jour, la Malaisie va nous dire : 'au fait, on a vu l'avion de l'autre côté, à des milliers de kilomètres', donc on sait, dès la première semaine, qu'il y a un problème, qu'il y a une omerta, que l'on nous cache quelque chose et qu'on ne veut pas nous dire la vérité. C'est là où l'on se dit qu'il va falloir aller la chercher cette vérité", a-t-il ainsi poursuivi. "Il y a une enquête dans laquelle j'ai confiance, une où il y a des juges français qui s'en occupent", a-t-il toutefois affirmé, dénonçant tout de même le fait que ces derniers n'avaient "rien à se mettre sous la dent", car "ils n'ont pas de documents".

Et l'intéressé de pointer par ailleurs le manque d'implication de l'État français. "Je suis persuadé, depuis cet été, que la France a des informations, peut-être pas primordiales, mais elle a des informations. On ne me les a jamais données. La France ne donne pas ces informations, elle ne s'est jamais impliquée dans l'enquête ni dans les recherches alors qu'il y avait 4 Français dans cet avion. Je demande déjà le soutien de mon pays depuis 4 ans et je ne l'obtiens pas. Je pense que c'est une sombre histoire que l'on ne peut pas dire", a-t-il ainsi conclu, soupçonnant "vraisemblablement une opération militaire".

>> L’intégralité de l’interview est disponible en podcast

 

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