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Donald Trump prêt à une "guerre" avec la Corée du Nord, selon un sénateur américain

Par Mathieu D'Hondt

Selon un sénateur américain, Donald Trump serait prêt à une "guerre contre la Corée du nord".

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Alors que les tensions n'ont eu de cesse de s'amplifier ces dernières semaines entre Washington et Pyongyang, la perspective de voir un conflit éclater entre les deux protagonistes continuent de hanter les couloirs de la Maison blanche. Si Donald Trump n'a encore jamais réellement évoqué publiquement l'hypothèse d'une intervention militaire, il y songerait très sérieusement.

"Donald Trump me l'a dit, je le crois"

Selon le sénateur républicain de Caroline du Sud, Lindsey Graham, le président américain serait en effet prêt à une "guerre avec la Corée du Nord" si d'aventure cette dernière "continue à tenter de frapper l'Amérique". "Le président a dit «je ne vais pas les laisser se doter d'un missile balistique intercontinental (ICBM) avec une ogive nucléaire pour frapper l'Amérique». Ils en prennent la direction. Ils n'en dévieront que s'ils pensent qu'il y a une menace crédible d'option militaire sur la table", a ainsi déclaré cet ancien militaire lors d'une interview accordée à la chaîne de télévision NBC.

"Il y a une option militaire, celle de détruire le programme nord-coréen et la Corée du Nord elle-même", a poursuivi cet éminent membre du Sénat, ajoutant qu'il "y aura une guerre avec la Corée du Nord sur le programme balistique s'ils continuent de tenter de frapper l'Amérique avec un ICBM". Et l'intéressé d'affirmer, tout en dévoilant le contenu de ses conversations avec Donald Trump : "Il me l'a dit. Je le crois".

Après avoir déjà procédé à plusieurs tests de missiles balistiques cette année, la Corée du Nord a de nouveau tiré vendredi un engin intercontinental et affirme détenir désormais la puissance de feu nécessaire pour atteindre le territoire américain. Une nouvelle provocation qui a fait bondir Donald Trump, lequel a par ailleurs fait part de son profond agacement à l'égard de la Chine, prévenant cette dernière qu'il ne la laisserait plus "ne rien faire" contre Pyongyang. 
 

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