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Financement libyen de la campagne 2007 : Nicolas Sarkozy assure qu'il fera "triompher (son) honneur"

Par Mathieu D'Hondt

Nicolas Sarkozy a décidé de contre-attaquer ce jeudi soir sur le plateau du journal télévisé de TF1, après sa mise en examen dans le cadre de l'enquête portant sur les soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007.

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Au lendemain de sa mise en examen, Nicolas Sarkozy a choisi le plateau du journal télévisé de TF1 pour contre-attaquer. Sur un ton très offensif, presque agressif, l'ex-chef de l'État a formellement nié tous les faits qui lui étaient reprochés, affirmant être victime de "calomnie".

"Je ferai triompher mon honneur"

"Je dois aux Français la vérité, je n'ai jamais trahi leur confiance". C'est par ces mots que Nicolas Sarkozy a donc entamé sa longue intervention, répondant une à une aux questions de notre confère Gilles Bouleau. D'abord interrogé sur sa garde à vue, il a assuré qu'"aucun élément nouveau n'a été produitdans l'enquête portant sur les soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007. "Jusqu'à présent, je n'avais connaissance d'aucun élément puisque je n'avais pas accès au dossier", a ensuite expliqué l'ancien président, qui a par ailleurs affirmé n'avoir "jamais été en difficulté" face aux enquêteurs de l'Office anti-corruption.

Et l'intéressé de s'en prendre aux journalistes de Mediapart, par qui le scandale de cet affaire est arrivé, affirmant que l'un des documents compromettants, fournis par ces derniers, était "probablement un faux". Ce que le journal fondé par Edwy Plenel s'est empressé de démentir sur son compte twitter, via un tweet mentionnant une décision de justice qui atteste du contraire. Qui croire ?

Nicolas Sarkozy a également attaqué Ziad Takieddine ainsi que le beau-frère du dictateur libyen Abdallah Senoussi, ses principaux accusateurs dans ce dossier. Il a ainsi dit du premier qu'il avait "menti à plusieurs reprises", qu'il avait, en outre, "pillé la Libye" et "fait de la prison". Quant au second, l'ex-chef de l'État a tenu à rappeler qu'il avait été condamné pour l'attentat du DC-10 d'UTA en 1989, "le plus meurtrier qui a visé la France". Une manière, selon lui, d'insister sur le fait qu'il était donc calomnié par deux criminels.

"Il n'y a que la haine, la boue, la médiocrité, la calomnie (...) c'est la France, la fonction présidentielle qui est en cause (...) Cela me prendra un an, cinq ans, dix ans, je pourfendrai cette bande et je ferai triompher mon honneur", a-t-il par ailleurs assuré, comme pour montrer sa détermination.

Pour rappel, après 2 jours d'une garde à vue lors de laquelle il a été autorisé à rentrer chez lui pour la nuit, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour des chefs de "corruption passive", "financement illégal de campagne électorale" et "recel de fonds publics libyens".

 

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