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Été précoce : à Seignosse (Landes), le manque de sauveteurs pose problème sur les plages

Par Benjamin Jeanjean

Alors que le retour des beaux jours tout au long de la semaine dernière a exceptionnellement repeuplé les plages de France, se pose la question du nombre de sauveteurs à cette époque de l’année.

Le manque de sauveteurs hors saison estivale, un problème pour certaines villes (©BORIS HORVAT - AFP)

Il y avait du monde ce week-end sur le littoral atlantique, même si la température de l’eau était bien plus fraîche que celle ressentie en-dehors ! Avec un climat estival pendant quasiment toute la semaine, le nombre de baigneurs a rapidement augmenté. Problème, la plupart des plages ne sont pas encore surveillées, la période de surveillance débutant en principe fin juin pour se terminer mi-septembre ou fin septembre. Dans les Landes et en Gironde, plusieurs personnes en difficultés ont ainsi été signalées, piégées par des baïnes.

Lionel Camblanne, maire de Seignosse (Landes), avoue avoir été pris au dépourvu. "Une saison, ça se prépare plusieurs mois à l’avance. On décide alors à quel moment on va ouvrir les plages. Pour nous, ce sera le week-end prochain parce qu’il faut justement trouver le personnel disponible à ce moment-là. Les sauveteurs sont souvent des étudiants, donc si ouvre tôt ça signifie que ce ne seront pas forcément des étudiants qui seront disponibles et qu’il faudra trouver d’autres personnes. Heureusement que l’eau était très fraîche (12°C cette semaine), donc il y avait très peu de personnes dans l’eau. Ce week-end, nous sommes montés à 13-14°C, ça devient donc presque déjà une température du mois de juin. Là ça devient vraiment très inquiétant, je ne le cache pas", confie-t-il au micro de Sud Radio.

Selon lui, il serait bon d’envisager d’avoir des maîtres-nageurs mobilisables à tout moment dans certaines localités. "J’ai été sauveteur pendant des années, je connais donc bien ce métier. J’aimerais bien qu’on puisse avoir, au moins sur les grosses communes, du personnel mobilisable à tout instant. Il fait beau en avant-saison, donc il y a tout de suite du monde à l’eau. L’an dernier, il y avait eu quelques journées de beau temps fin octobre alors que toutes les plages avaient déjà fermé, et il y a eu malheureusement un mort. Donc ce serait l’idéal, mais ça oblige aussi à devoir trouver des choses à leur faire faire en hiver...", rappelle-t-il toutefois.

Propos recueillis par Mathilde Choin.

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