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En combinaison et surchaussures, la reconstruction 24/7 de Notre-Dame

Déduction fiscale pour les dons, établissement public pour piloter les travaux, assouplissement des règles d'urbanisme pour aller plus vite... Presque un mois après l'incendie de Notre-Dame de Pari, l'Assemblée nationale examine ce vendredi le projet de loi sur la restauration de la cathédrale. Objectif: faire en sorte que le lieu rouvre au public d'ici cinq ans. Sur place, des dizaines d'ouvriers se démènent pour tenir ce délai.

 

Reportage Sud Radio de Mathilde Choin

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Sept jours sur sept, 24 heures sur 24,  près de 130 experts se relaient nuit et jour sur le chantier. André Finot, le responsable de la communication de la cathédrale, suit tout cela de très près: "ça peut paraître tout simple, mais il y avait 1500 places assises dans cette cathédrale. Il faut nettoyer. On ne sait pas si c'est pas contaminé, donc il faut vraiment faire attention à l'ensemble. Les experts passent, viennent voire dans quel état sont les orgues..."

Encadrer les dons pour débloquer les fonds

Les neuf articles du projet de loi doivent notamment permettre de sécuriser les plusieurs centaines de millions d'euros de promesses de dons très attendues par les responsables de la cathédrale: "Il faut payer les ouvriers, les grues, les essences, les premières factures... J'aimerais juste retrouver un quotidien normal."

Bâcher sans bâcler

Pour retrouver ce quotidien normal, la souscription voulue par le président va être créée, tout comme l'assouplissement des règles d'urbanisme. Alors que tout est fait pour réussir à tenir ce fameux délai de cinq ans promis par Emmanuel Macron, Anne Brugnera, députée LREM du Rhône en charge du dossier, réfute toutes les accusations de travail bâclé: "ça ne veux pas dire trop vite. Je suis allée voir la cathédrale. La sécurisation a été très rapide, on avait besoin de bâcher car la pluie arrivait, ça n'a pas été bâclé !" Mais le calendrier, lui, reste très serré. L'élue espère que le Sénat validera les propositions au plus vite. Prochaine étape pour les responsables de l'édifice: pouvoir ouvrir partiellement le parvis au public d'ici cet été.

De la pollution au plomb?

Une présence "très importante" de plomb sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame. La pollution, provoquée par le feu qui a détruit une grande partie de l'édifice il y a quasiment un mois, inquiète l'association environnementale des Robins des bois, qui alerte sur la présence d'"au moins 300 tonnes de plomb dans les garnitures de la flèche et dans la toiture". Une information contrebalancée ce jeudi par le laboratoire central de préfecture de police de Paris, qui indique qu'il n'y a pas de risques liés à l'absorption de plomb lors de l'inhalation de l'air extérieur. Et contrebalancée aussi par André Finot, le responsable de la communication de la cathédrale:

"Portes fermées, sas de décontamination, combinaisons, surchaussures..." - André Finot, responsable de la communication de Notre-Dame
 

 

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