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Usine Bosch à Rodez : syndicats et élus veulent que le gouvernement mette la pression

Par Jeanjean (Avec AFP)

Une délégation venue de l’usine Bosch de Rodez se rend cet après-midi à l’Assemblée nationale pour rencontrer le directeur de Bosch France et le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Objectif : tenter de sauver les centaines d’emplois menacés.

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C’est un nouveau dossier industriel compliqué qui a atterri sur le bureau du ministre de l’Économie Bruno Le Maire. La multinationale allemande Bosch, spécialisée dans les outils électriques, les appareils électroménagers et les équipements automobiles, prévoit en effet un plan de modernisation pour son usine de Rodez (Aveyron) qui pourrait, à terme, menacer entre 300 et 800 emplois. Une délégation mêlant syndicats et élus se rend ce mercredi après-midi à l'Assemblée nationale pour y rencontrer le directeur de Bosch France et le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.

"On parle d’amitié franco-allemande..."

Pour Yannick Anglarès, porte-parole de l’intersyndicale, l'heure est venue pour l’État de taper du poing sur la table pour forcer l'entreprise à moderniser le site. "Au bout d’un moment, il va falloir qu’il parle un peu plus fort que ce qu’il a fait jusqu’à présent avec le président de Bosch. Il ne faut pas oublier que la France est le deuxième marché européen de Bosch en termes de chiffre d’affaires. Par contre, pour ce qui est des investissements industriels, on ne représente qu’1% du total des trois dernières années. On parle d’amitié franco-allemande, c’est pourquoi on pense que le gouvernement français a un rôle à jouer dans la décision de Bosch", déclare-t-il au micro de Sud Radio.

"Que Bosch traite Rodez comme les autres sites en Allemagne"

Président du Conseil économique et social d'Occitanie, Jean-Louis Chauzy sera lui aussi présent autour de la table cet après-midi. Selon lui, le site de Rodez ne sera pérenne que si Bosch y fait produire autre chose que des produits diesel. "Le site de Rodez est géré par la Fondation Bosch à Stuttgart depuis 48 ans. C’est, hélas, un site mono-produit, qui ne produit que du diesel ! Quand on marche bien, on en profite, mais quand ça marche moins bien, il n’y a pas de solution de repli. Nous souhaitons avoir l’appui du gouvernement français pour que Bosch comprenne qu’il faut traiter Rodez comme les autres sites en Allemagne. Avec plusieurs produits, si l’un est en baisse, d’autres pourraient permettre de maintenir le niveau d’emploi, très important à Rodez", explique-t-il.

Propos recueillis par Steven Gouaillier

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