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"Pour certaines entreprises, il ne faudrait pas que les intempéries durent trop longtemps"

Par Mathieu D'Hondt

Bernard Cohen-Hadad, président de la CPME parisienne (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de Paris - Île-de-France), était ce jeudi l'invité de Véronique Jacquier dans le Grand Journal de 18h.

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La neige tombée en abondance ces deux derniers jours a très fortement perturbé le trafic en région parisienne, impactant par ricochet le bon fonctionnement de certaines entreprises. Des difficultés que nous détaille Bernard Cohen-Hadad, président de la branche parisienne de la CPME (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de Paris).

Invité ce jeudi de Véronique Jacquier, l'intéressé s'est en effet attardé sur les problèmes rencontrés par les entrepreneurs qu'ils représente. "C'est de plus en plus compliqué pour circuler, pour se déplacer, pour recevoir de la marchandise, et c'est compliqué aussi pour que nos clients, nos salariés et nos fournisseurs viennent approvisionner nos points de vente", indique-t-il ainsi, précisant que "les métiers de santé" sont davantage touchés. "Il y a des secteurs qui sont à l'arrêt, comme les métiers du bâtiment, les artisans mais aussi tout ce qui est dépannage car quand on est plombier par exemple, il faut pouvoir se déplacer", poursuit-il, ajoutant que les professions où l'on se charge des "produits frais et des denrées périssables" sont également très touchées.  "Il y a aussi tout ce qui est transports de personnes en situation de handicap et les sous-traitants des aéroports et des hôpitaux", insiste-t-il encore.

"Les inondations, ç'a été problématique, on a eu de la neige pendant deux jours. Il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps parce que nos entreprises ont des marges réduites et elles ont besoin de se financer. Pas de clients et pas de travail, c'est pas d'argent et il faut quand même faire bouillir la marmite", ajoute-t-il, racontant au passage que plusieurs entreprises ont contacté la CPME pour savoir "comment faire pour faire du chômage technique ou comment intervenir auprès de leur banquier pour avoir un peu de crédit". "Nous essayons de faire au mieux, c'est pour ça que l'on est là pour les accompagner et surtout les écouter et leur dire : 'ne restez pas seule, faites nous savoir si vous êtes dans la détresse", conclut-il.

>> Retrouvez l'intégralité de l'interview de Bernard Cohen-Hadad, invité du Grand Journal de 18h

 

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