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Orages dans la Drôme : "C'est une catastrophe pour le nord du département"

Le ministre de l'agriculture, Didier Guillaume, assure que l'état de catastrophe naturelle sera décrété après les intempéries qui ont touché la région Auvergne Rhône-Alpes samedi, faisant un mort et de très nombreux dégâts. A cause de la grêle, certains arboriculteurs ont quasiment tout perdu

 

Reportage de Benjamin Glaise

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Il est encore trop tôt ce lundi matin pour estimer les dégâts deux jours après les violents orages dans la Drôme. Les évaluations se poursuivent et les autorités sont toujours à pied d'oeuvre alors que de très nombreuses toitures se sont effondrées. En déplacement dans le département dimanche, le ministre de l'agriculture a apporté son soutien aux sinistrés.

En moins de 10 minutes, la grêle a ravagé les 35 hectares de Grégory Chardon. Malgré plusieurs filets de protection, les pertes sont énormes pour l'arboriculteur de La Roche-de-Glun et président de du syndicat FDSEA de la Drôme : "Tout ce qui n'était pas protégé a été détruit à 100 %. Ce qui l'était, de 20 à 30 %."

"A cause de la violence de l'orage, on ne peut même pas faire d'industrie, de compotes ou de jus de fruits"

La récolte devait commencer dans les tous prochains jours avec une vingtaine de saisonniers, mais aujourd'hui, cerises, pêches et abricots : de nombreux fruits sont inutilisables : "Lorsque vous avez une grêle classique, avec des petits coups d'ongles, on peut faire de l'industrie, des compotes, des jus de fruits... mais là avec la violence, c'est la récolte qui est perdue à 100 %."

Sur place le ministre de l'agriculture, Didier Guillaume, affirme que l'état de catastrophe naturelle devrait être reconnu d'ici ce mardi. Hugues Moutouh, préfet de la Drôme, n'a pas de doute sur le sujet : "Il suffit de se rendre sur place pour s'apercevoir de cette situation de catastrophe naturelle, donc bien évidemment, on a de gros espoirs pour se voir reconnaître cet état là."

Rendre les assurances "accessibles à tous"

Mais pour certains il faut aller plus loin, notamment sur les assurances contre la grêle, aujourd'hui non-obligatoires et trop chères. C'est l'avis du président de la Chambre d'agriculture de la Drôme, Jean-Pierre Royannez : "Faut repartir sur le côté assurances, récoltes, par une feuille blanche où il faut tout écrire, et puis, aller jusqu'à rendre cela obligatoire mais, par contre, pour cela, il faut que ce soit accessible à tous". Le ministre de l'agriculture sera encore sur place ce lundi pour continuer de rencontrer les agriculteurs sinistrés.

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