Après une longue période passée à se serrer la ceinture, les Français sont en effet de retour au restaurant, à midi et le soir. L'an dernier, pas moins de 10 milliards de déjeuners et de dîners ont été servis dans le pays et le marché a progressé de 2% en valeur, atteignant pas moins de 55,6 milliards d’euros. Ça en fait des entrecôtes frites...
Néanmoins, ces chiffres sont à regarder avec prudence car ce qui tire le marché de la restauration, c'est la restauration rapide. Les "fast-food" et sandwicheries continuent en effet à voir leur part de marché progresser. Néanmoins, la nouvelle tendance qui marche en matière de restauration rapide, c’est le "fast casual", ces "fast food" d'un nouveau genre : saladeries, yaourteries, restaurants 100 % vegan, sandwicheries bio, ou encore bagels... Bref, des nouvelles manières de manger, certes rapidement, mais qui n'ont pas grand chose à voir avec le hamburger frites classique.
L'autre différence, c’est que l'on y laisse facilement 10 ou 15 euros pour déjeuner, contre 8 à 10 euros dans un "fast food" traditionnel. Citons également, parmi ces nouveaux lieux de restauration, les restaurants qui se sont spécialisés dans les hamburgers de luxe, qui sont préparés devant vous avec des centaines d'ingrédients différents au choix.
Mais que l'on se rassure, les restaurants traditionnels ne sont pas en reste ! Leur chiffre d'affaires a également augmenté légèrement l'an dernier. Il était temps car lors des 7/8 dernières années, qui correspondent à la crise économique des subprimes, beaucoup ont dû fermer boutique.
Demeure un problème toutefois : l'hôtellerie et surtout la restauration ont du mal à recruter. Ainsi, on manque de cuisiniers, de serveurs ou de chefs de rangs. Autant de métiers durs, pas forcément très bien payés il est vrai, mais des métiers qui ont un avenir devant eux car ce n’est pas encore demain la veille qu'un robot préparera un bœuf bourguignon ou servira en salle.
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