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La bonne idée du gouvernement pour faire progresser l’égalité salariale hommes-femmes

A l’approche de la journée de la femme qui aura lieu vendredi, les pouvoirs publics ont fait le point hier sur les progrès en termes d’égalité salariale au sein des entreprises françaises.

Vous savez que c’est un sujet qui est important aux yeux de l’Élysée et qui est porté à la fois par Marlène Schiappa et Muriel Pénicaud. Pourquoi? Tout simplement parce que ça fait 46 ans que la loi oblige à ce qu’à travail égal une femme soit payée autant qu’un homme.

Or dans les faits, c’est encore loin d’être le cas. En moyenne les femmes gagnent 9 % de moins que les hommes à travail égal. Et ce pourcentage monte à 27 % si l’on raisonne tous postes confondus. Le ministère du Travail a récemment analysé les données de 40 000 entreprises françaises de plus de 50 salariés.  Résultats ? Seules 6% des entreprises françaises versent des salaires égaux à leurs employés. Et pour les entreprises de plus 1 000 salariés, seul 1% d’entre elles est exemplaire.

Ce gouvernement a eu une bonne idée et en plus simple. Il a créé un index, en fonction de cinq critères qui donnent une note sur 100. Et pour la première année toutes les entreprises de plus de 1000 salariés avaient jusqu’au 1er mars pour communiquer les résultats. Résultats qui ont été rendus publics hier de manière à saluer les bons élèves et à donner des scrupules aux mauvais.

Il s’avère que trois entreprises ont obtenu une note très proche de 100 : Sodexo, la Maïf et la CNP.

Du côté des mauvais élèves, il s’agit de trois entreprises dont l’État est actionnaire Engie – dont la directrice générale est pourtant une femme - et Thalès qui ont tout de même une note au dessus de 75 sur 100

La troisième, qui a une note de 73/100 et risque à terme des sanctions financières, c’est Radio France, dont la présidente est une femme. Car lorsque l’index en question donne une note inférieure à 75, l’entreprise concernée doit s’améliorer et dispose d’un délai de 3 ans. Si le compte n'y est pas à l'issue de cette période, elle sera alors passible de sanctions financières pouvant aller jusqu’à 1% de la masse salariale. 

Plutôt que de faire voter une nouvelle loi, on joue sur la responsabilité et la réputation des entreprises. Il reste à espérer que ce soit enfin efficace.

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