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Patrick Adler, "il y a toujours une manière d’obscénité à parler de soi"

Par La Rédaction

Patrick Adler, comédien et humoriste, était l’invité de Cécile de Ménibus le lundi 22 octobre sur Sud Radio dans la matinale, à retrouver du lundi au vendredi à 9h45. Il présente son livre "Un père et passe" (Ed. Le Sémaphore).

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L’histoire d’un enfant battu

Dans son livre, Patrick Adler parle de la maltraitante de son père à son égard. Il confie qu’il a mis du temps à sortir ce livre, d’abord par pudeur vis-à-vis de son père et de sa famille. Son expérience dans les spectacles et comme chroniqueur radio l’encourage à écrire et il décide alors de parler de sa vie.

L'humoriste raconte qu’il a changé trois fois de noms pour finir par s’appeler "Adler". "On s'est battu toute notre vie pour se débarrasser de ce nom, et moi, corrélativement pour me faire un nom".

Une histoire racontée avec humour : "la résilience"

Le début de son livre parle de la crémation de son père. "J’ai voulu marquer le coup, le jour de la crémation, j’ai décidé d’arrêter de fumer". C’est ce que Patrick Adler appelle "la résilience" et de "faire d’une faiblesse de départ, une force à l’arrivée".

Patrick Adler rappelle qu’il a toujours cherché à "se débarrasser de toutes les scories qui avaient embrouillé l’enfance pour faire qu’à l’âge adulte on s’amuse", malgré une phase qu'il qualifie de "sérieuse" dans sa vie où il a exercé le métier de professeur pendant 9 ans.

Retrouvez "Cinq questions pour tout savoir" du lundi au vendredi à 9h45 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

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