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Georges Fenech : "on est dans une période de violence inédite"

Par La Rédaction

George Fenech, ancien député LR et ancien magistrat, avocat , était l’invité politique de Patrick Roger le 20 Février sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 7h40.

 

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George Fenech a été magistrat et juge d’instruction à Lyon. "C’est une ville où j’ai fait mes études, ma formation, l’essentiel de ma carrière de magistrat, avant de me lancer en politique en 2002. Lyon est une ville pleine de mystère, il faut s’y faire accepter, ce n’est pas une ville pas si ouverte que cela, au fond. Il y a un esprit de tolérance, une très vieille tradition d’hospitalité et des grands patrons extraordinaires qui ont beaucoup fait pour cette ville, tel Alain Mérieux. Sans oublier sa gastronomie, ses attraits, cette place universitaire, judiciaire… Lyon aspire à être une grande métropole européenne."

"Il faut rétablir la sérénité"

Hier, Nicolas Sarkozy a réclamé de l’autorité par rapport à l’antisémitisme et pour rétablir l’ordre en France. "En effet, on est dans une période d’extrême radicalisation de tous bords et de violence inédite, estime l’ancien magistrat. Il faut rétablir la sérénité. Cela passe par l’éducation, mais aussi par une présence sur le terrain des forces de l’ordre, très sollicités depuis les attentats terroristes et qui font face aux manifestations à répétition."

Pour autant, n’est-on pas pas passé à côté de la montée de l’islamisme radical, et d’un nouvel antisémitisme ? "En tant que président de la Mivilud de 2008 à 2012, à côté des dérives sectaires, je voyais monter par le nombre de signalements que nous recevions le problème de l’islamisme radical, confirme l’ancien député LR. Je l’ai fait remonter au Premier ministre, mais nous n’avions pas de lettre de mission pour nous occuper de cela. Je pense que l’on a perdu beaucoup de temps, et que cela nous a explosé en plein figure avec l’affaire Merah."

Reconnaissance faciale : "Nous ne pourrons pas nous passer de cet outil"

Que pense-t-il de l’incarcération d’Alexandre Benalla et de Vincent Crase ? "C’est la conclusion logique de la violation d’un contrôle judiciaire. Ils n’ont pas respecté l’obligation de ne pas se rencontrer ni se concerter. Les écoutes rendues publiques par Mediapart en étaient la preuve. Le juge en a tiré les conséquences."

Par ailleurs, que pense l’ancien magistrat de la reconnaissance faciale actuellement testée au carnaval de Nice ? "Nous avons un train de retard, au nom de la protection de la vie privée. Nous avons les Jeux Olympiques en Frane en 2024. Nous ne pourrons pas nous passer de cet outil, avec l’encadrement nécessaire. Avec un bon cadre juridique, on peut avoir en même temps plus de sécurité et pas moins de liberté."

 

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