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Orages dans le Lot-et-Garonne : "On va demander l'état de catastrophe naturelle"

Par Benjamin Jeanjean

Maire de Meilhan-sur-Garonne, dans le Lot-et-Garonne, Régine Povéda était l’invitée du 18h Sud Radio ce jeudi pour revenir sur les orages et les pluies diluviennes qui ont frappé sa commune la nuit dernière.

Dans le Lot-et-Garonne, les orages ont été d'une rare violence (©Philippe Huguen - AFP)

Parmi les nombreux départements touchés par les orages ces derniers jours, le Lot-et-Garonne n’a pas été en reste la nuit dernière avec des pluies diluviennes qui se sont abattues sur plusieurs communes. À Meilhan-sur-Garonne, les orages ont été particulièrement violents et ont causé de sérieux dégâts, comme le confirme la maire de la ville, Régine Povéda, invitée du 18h Sud Radio ce jeudi.

"Ce soir, il y a environ une cinquantaine de personnes à qui on a apporté de l’aide, sans compter tous les agriculteurs sinistrés. On est en train de faire un bilan puisqu’on va demander la reconnaissance de catastrophe naturelle. On a donc appelé toutes les personnes concernées dans les zones sinistrées par ces coulées de boue et ces inondations qui sont arrivées de manière surréaliste, à une vitesse folle !", explique-t-elle avant de revenir sur le déroulé de la soirée d’hier.

"Ça nous est tombé dessus pendant une heure, c’était tellement soudain !"

"À 20h20 hier soir, on voyait que le temps était noir. Et puis c’est parti : des trombes d’eau, des éclairs, des orages, du tonnerre. Ça nous est tombé dessus pendant trois quarts d’heure ou une heure, c’était tellement soudain ! Une partie de la commune n’a rien reçu, pas une goutte d’eau, et l’autre a reçu toute cette eau qui est ensuite partie en coulée d’eau mêlée de boue et de pierres et qui a alimenté le canal situé en contre-bas. Ce canal s’est rempli et a débordé, ce qui ne s’était pas vu depuis des années. Certains m’ont dit 1952, d’autres 1977...", raconte-t-elle.

Après le temps de la constatation des dégâts viendra bien assez vite celui de la reconstruction et des réparations, qui seront forcément coûteuses. "Nous avons été coupés du monde puisque nos accès par les voies départementales ont été coupés. Nous avons malheureusement une falaise qui jouxte la départementale et le canal, et cette falaise a eu des coulées de boue. Nous avons donc dû la fermer, et le département prendra en charge les études et évaluations géotechniques. Ça va donc entraîner un coût supplémentaire pour les travaux qui vont suivre. C’est un vrai coup dur pour tout le monde : les personnes qu’on a dû aller sauver, les agriculteurs qui ont vu leurs terres dévastées, etc. C’est une catastrophe !", martèle-t-elle.

Réécoutez en podcast toute l’interview de Régine Povéda dans le 18h Sud Radio

 

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