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Karl Olive : "il faut appliquer la loi et pas l’interpréter"

Après une nuit de violences urbaines à Chanteloup-Les-Vignes qui a vu partir en fumée le centre des arts de la scène et du cirque "L’Arche", Karl Olive, vice-président du Conseil départemental des Yvelines et maire de Poissy, estime que "la réponse judiciaire [doit être] à la hauteur de ce qui s’est passé".

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Le centre des arts de la scène et du cirque "L’Arche", à Chanteloup-Les-Vignes, a été incendié lors d'une nuit d'émeutes le 2 novembre 2019.

"C’est comme dans le sport : quand on est hors-jeu, il y a une sanction", a martelé Karl Olive. Karl Olive était l'invité de Patrick Roger le 4 novembre 2019 dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

 

"À Chanteloup-Les-Vignes, pour 1% de voyous, 99% des habitants sont parfaitement intégrés"

"Le climat social qu’on voit en France avec les Gilets Jaunes depuis un an, ça s’arrête aux portes de nos villes. Évidemment, dans les quartiers, on n’est pas tombé de l’armoire en constatant qu’il y a des sujets parfois sensibles. Il y a une nouvelle forme de violence urbaine : aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, arriver à mettre en place une rixe dans les quartiers, c’est comme poser un étendard au sommet d’une montagne. Ce qui s’est passé à Chanteloup-Les-Vignes en fait partie.

Depuis un an, on a l’impression qu’il faut faire du flic en France plutôt que de saluer leur travail. On est toujours en train de stigmatiser leur action. Quelque part, on a ce qu’on mérite. Après, à Chanteloup-Les-Vignes, pour 1% de voyous, de sauvageons qui se tirent une balle dans les pieds, 99% des habitants sont parfaitement intégrés. Il faut saluer la concorde républicaine qui s’est installée, en tout cas sur Chanteloup-Les-Vignes. Et l’État a fait savoir que, très rapidement, il va y avoir une reconstruction de ce cirque sans aucun coût pour les habitants de Chanteloup-Les-Vignes", a déclaré Karl Olive.

"Il faut appliquer la loi et pas l’interpréter"

"Je suis de l’avis qu’il faut une réponse judiciaire à la hauteur de ce qui s’est passé. Dans la République, il faut qu’on ait un contrat gagnant-gagnant. S’il n’y en a pas, on est dans une espèce de jemenfoutisme, de laxisme. Quand les fauteurs de troubles sont interpellés et ramenés au commissariat pour un simple rappel à la loi, comme cela a été le cas à Poissy, on renvoie auprès des Français le message comme quoi ce laxisme est à leur avantage. D’ailleurs, avec le procureur de la République de Versailles, nous allons nous mettre autour de la table pour faire évoluer cette loi.

Je n’ai aucun problème avec les quartiers populaires. À un moment donné, si on ne retisse pas le lien avec les parents, avec l’éducation, on ne s’en sortira pas. Je propose, - et c’est une vieille idée - de suspendre, de supprimer les allocations familiales pour les parents des fauteurs de troubles. C’est comme dans le sport : quand on est hors-jeu, il y a une sanction. Il faut appliquer la loi et pas l’interpréter. Sinon on n’en sortira pas", a poursuivi Karl Olive.

 

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