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Gendarmerie incendiée à Meylan : "La violence est nettement montée d’un cran"

Par Benjamin Jeanjean

Maire (LR) de Meylan, dans l’Isère, Jean-Philippe Blanc était l’invité du journal de 18h sur Sud Radio ce jeudi. L’élu local dénonce une montée en gamme de la violence.

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Aucun blessé n’est à déplorer, malgré les quatre voitures et la moto détruite. Mais le pire n’était pas loin. La nuit dernière à Meylan, commune toute proche de Grenoble en Isère, une caserne de gendarmerie a été la cible d’un incendie, selon toute vraisemblance volontaire. Maire (Les Républicains) de la ville, Jean-Philippe Blanc était l’invité du journal de 18h sur Sud Radio ce jeudi pour évoquer cet acte. "Je n’ai absolument aucune information sur les auteurs de ce méfait. Toutes les pistes sont envisagées et il est encore trop tôt pour dire si ce sont les uns ou les autres qui ont perpétré ce forfait, extrêmement bien organisé par ailleurs", indique-t-il d’emblée.

"Je n’ai pas pu rencontrer les familles de gendarmes. Je suis arrivé sur les lieux aux environs de 5h du matin. L’incendie était éteint et les familles avaient pu regagner leur domicile. Fort heureusement, nous avons un bâtiment moderne et en excellent état, qui doit avoir moins d’une dizaine d’années et qui comporte des protections anti-incendie. L’intérieur du bâtiment n’a donc pas été touché. (…) J’ai pu discuter avec les gendarmes en uniforme présents cette nuit. Ils sont très inquiets par cette montée en gamme de la violence, et très en colère parce que l’ordre établi n’est plus respecté par un certain nombre de personnes, et les malfrats ont l’impression de pouvoir tout se permettre", ajoute-t-il.

"On s’est vraiment attaqué aux familles de ces gendarmes"

Alors qu’il y a cinq semaines, un garage de la caserne de Grenoble avait été incendié par des membres de la mouvance anarcho-libertaire, Jean-Philippe Blanc se veut prudent quant à un éventuel lien entre les deux actes. "On a parlé de cet incendie, qui présenterait apparemment des similitudes. Néanmoins, cela ne concernait que des biens matériels. Aujourd’hui, on s’est véritablement attaqué aux familles de ces gendarmes. C’est un immeuble dans lequel logent les familles des gendarmes, avec les épouses et les enfants. Ce n’est plus du tout le même registre", déclare-t-il.

D’une manière générale, l’édile meylanais déplore "une violence nettement montée d’un cran". "Il est temps de réprimer clairement les gens qui osent commettre de tels actes. Nous sommes des êtres humains et nous n’avons pas à nous entre-tuer les uns les autres. Cela me paraît tout à fait inapproprié", préconise-t-il.

Réécoutez en podcast l’interview de Jean-Philippe Blanc sur Sud Radio

 

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