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Veolia va supprimer 572 postes dans sa branche Eau d'ici à 2020

Par Jérémy Jeantet (avec AFP)

Veolia a annoncé ce mardi la suppression de 572 postes d'ici 2020 dans sa branche Eau en France, à la peine depuis plusieurs années.

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Le groupe de gestion de l'eau et des déchets Veolia va supprimer 572 postes d'ici 2020 dans sa branche Eau en France, à la peine depuis plusieurs années, et pour laquelle il a présenté un plan de relance, a-t-on appris mardi auprès de la direction du groupe.

"Nous avons identifié 572 postes comme étant en sureffectifs et sur lesquels nous allons mettre en place un plan de sauvegarde de l'emploi", a indiqué à l'AFP Frédéric Van Heems, directeur général de Veolia Eau France, à l'issue d'un Comité central d'entreprise (CCE).

Les suppressions de postes passeront par des mesures d'âges et un plan de départs volontaires, avec un accompagnement des salariés concernés, a-t-il précisé, sans exclure des départs contraints si les objectifs n'étaient pas atteints.

Par ailleurs 987 postes seront amenés à évoluer au travers de mobilités géographiques et fonctionnelles.

La direction présentait mardi le volet organisationnel et social de son plan de relance de l'activité Eau en France, qui vise à doubler sa rentabilité opérationnelle et à  atteindre un chiffre d'affaires d'au moins 3 milliards d'euros en 2020, contre 2,9 milliards d'euros en 2016.

Cette activité est pénalisée depuis plusieurs années par la baisse de ses marges du fait d'une forte concurrence et de la faible inflation.

Ce plan comporte une réorganisation des équipes de Veolia dans les fonctions hors exploitation. 281 postes seront supprimés à ce niveau.

Le groupe veut également "moderniser" ses métiers de relation avec les clients et prévoit de supprimer, d'ici la fin 2019, sept de ses dix centres d'appels, a indiqué M. Van Heems, ce qui se traduira par la suppression 291 postes.

Une partie de l'activité sera robotisée, une autre externalisée, et les trois centres restants se concentreront sur les appels "à valeur ajoutée, plus complexes", a-t-il ajouté.

"Nous n'acceptons pas ces suppressions d'emplois, surtout par licenciement sec", a indiqué à l'AFP Franck Le Roux, représentant de la CGT, en évoquant "des départs volontaires pour commencer et des départs contraints" ensuite faute de volontaires en nombre suffisant. 

La CGT, première force syndicale, souligne aussi avoir demandé "depuis longtemps la mise en place de la gestion prévisionnelle des emplois", compte tenu de "l'arrivée des nouvelles technologies dans nos métiers".

Ces nouvelles suppressions de postes interviennent alors que le précédent plan de départs, annoncé fin juin 2016, n'est pas encore totalement bouclé puisque les candidats à une mobilité interne ou un départ de l'entreprise peuvent encore déposer leur dossier jusqu'au 30 juin. 

Il devrait finalement aboutir à 377 suppressions nettes de postes (537 suppressions et 160 créations), contre 429 prévues initialement.

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