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Quand Édouard Philippe imagine des contreparties aux aides sociales… Et déclenche un tollé

Édouard Philippe a provoqué un véritable tollé en émettant l’idée qu’il y ait des contreparties aux aides sociales. Pourtant c’était une idée enfin neuve dans ce grand débat national ?

Le Premier Ministre a jeté un pavé dans la marre en émettant cette idée sur les contreparties. Et il a reconnu que c’était un sujet explosif. Mais c’est surtout un vrai et beau sujet politique. Un sujet qui consiste à se demander : c’est quoi la solidarité et jusqu’où doit-elle aller ? Emmanuel Macron avait eu une formule moins heureuse en déclarant qu’on dépensait un pognon de dingue avec les minima sociaux. La vraie question, c’est celle des contreparties ou comme d’autres l’ont dit, des droits et des devoirs. Lorsqu’on parle de contreparties, cela signifie que lorsqu’on bénéficie de droits à telle ou telle allocation, il y a des devoirs. Cela existe en France dans un département de France, le Haut-Rhin qui a obtenu que les gens qui touchent le RSA fassent 7 heures de bénévolat ou de travaux d’intérêt général par semaine. Je trouve cela très bien qu’à un moment où les français demandent toujours plus de dépenses, le Premier Ministre, leur rappelle que chacun doit aussi faire des efforts. 

Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il a provoqué un tollé. On a vu tout le vieux monde des syndicats ou de la France Insoumise dire que la solidarité ne se négocie pas. Même une députée de la République en Marche s’est dite outrée. Comme si dans ce débat national seuls ont droit de parler ceux qui demandent de l’argent, toujours plus d’argent, alors que le pays est au bord de la faillite. Alors que – rappelons-le – il existe en France 52 aides ou allocations qui peuvent être cumulées. Comme l’a dit Édouard Philippe : Qu’est-ce qu’on demande à ceux qui bénéficient de la solidarité, est-ce qu’on demande quelque chose, et si oui, quoi ? A mon sens, c’est une vraie belle question politique, c’est même à mon sens la première fois depuis trois mois de crise que l’un des dirigeants du pays soulève un sujet de fond. Car c’est évident que si la solidarité est juste, l’assistanat doit avoir des limites.

Il serait dommage que le sujet en reste là parce que certains le déclarent tabou. Où alors cela signifie que ce débat national est totalement faussé.

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