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Mauvaise nouvelle pour les adeptes d’Airbnb : les députés ont eu la main lourde hier

Les particuliers louant une chambre, un appartement ou même une maison sur Airbnb pourraient bien déchanter quelque peu à l’avenir. Les députés ont en effet voté hier un amendement alourdissant les taxes de séjour.

Mauvaise nouvelle pour les utilisateurs d'Airbnb (©Javier Soriano - AFP)

Notons que cette taxe de séjour est aussi prélevée en théorie sur les locations de type Abritel ou Clévacances, de vieux acteurs français installés de longue date sur le marché de la location saisonnière, pour les vacances de longue durée donc. Les députés ont en tout cas eu la main lourde car si le texte est définitivement voté, la taxe pourrait atteindre 5% du montant de la location. Autrement dit, sur une location à 80 euros, la taxe serait de 4 euros, contre bien souvent quelques dizaines de centimes seulement actuellement.

Pour l’instant, cette taxe doit être acquittée par le loueur qui peut opportunément oublier. Mais pas à Paris et dans plus de 50 grandes villes, où Airbnb a déjà commencé à collecter lui-même la taxe de séjour, prélevée à la source lors des transactions... Les autres plate-formes digitales de location entre particuliers ont commencé elles aussi à collecter cette taxe de séjour dans les grandes villes. L’amendement adopté hier par les députés obligera ces plate-formes comme Airbnb à le faire partout et systématiquement d’ici janvier 2019. 

Est-ce la fin de l’âge d’or de ces locations entre particuliers ? Sans doute pas. En revanche, on assiste à un certain rééquilibrage lent mais avéré des conditions de marché entre hôtels traditionnels et hôtes occasionnels. Avec cette taxe de séjour renforcée, l’effet d’aubaine de la location chez des particuliers sera peut-être moins criant pour les consommateurs, comparé à l’hôtellerie. 

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