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L’État refile en douce aux collectivités l’entretien des cours d’eau. Merci Macron !

Soucieux de réaliser toujours plus d’économies là où c’est possible, l’État compte bien se délester une nouvelle fois sur les collectivités, dans un contexte budgétaire tendu. Le dindon de la farce ? Le contribuable, bien sûr.

L’affaire tombe assez mal pour le gouvernement et donne même des sueurs froides aux élus locaux. L’État a décidé de se désengager de l’entretien des cours d’eau, des rivières, des berges, des zones humides, des barrages et de 3000 à 4000 kilomètres de digue. Bref, ce sont les communes qui vont devoir payer ! Tout cela au moment où l’on supprime la taxe d’habitation… En moyenne, le nouvel impôt va s’élever à 40 euros. 1266 intercommunalités sont concernées par ce cadeau empoisonné. Certaines d’entre elles, trop petites, n’ont pas le service d’ingénierie nécessaire pour assumer, seules, cette compétence. En coulisses, l’entraide s’organise donc. Le président de la Charente-Maritime, Dominique Bussereau, a d’ores et déjà décidé de mettre ses services à leur disposition pour les aider.

Ces dernières années, avec le réchauffement climatique, les intempéries causent de nombreux dégâts. Les réparations coûtent cher et l’État, qui n’a pas de sous, a décidé de renvoyer la patate chaude aux collectivités. C’est plus simple. D’ailleurs, certaines ont déjà pris les devants. Les territoires les plus exposés aux risques d’inondations, comme certaines communes en amont de Bordeaux sur la Garonne où les habitants payent déjà un taxe de 9 euros. 170 communes dans toute la France ont opté pour cette solution qui va généralisée au 1er janvier. Le tout devrait être encadré par un texte de loi actuellement en préparation, de manière à ce que tout le monde fasse la même chose.

Une fois de plus, l’État donne d’un côté et reprend de l’autre. Et le contribuable est le dindon de la farce. Merci Macron !

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