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Les conséquences économiques pour le pays vainqueur du Mondial

Selon une étude sérieuse, le pays dont l'équipe nationale remporte la Coupe du monde de football gagne 0,7 % de PIB en un an. Précisions de Jean-Baptiste Giraud.

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Les Bleus ont donc réussi à se qualifier pour la finale de la Coupe du Monde de football face à la Belgique. On saura ce soir qui sera leur adversaire dimanche mais il n’est désormais pas trop tôt pour se demander quelles sont les conséquences économiques pour le pays victorieux.

Et à en croire une étude de la banque ABN Amro, portant sur trente années de Coupe du monde, elles seraient non seulement réelles mais significatives Ainsi, la banque évalue à 0,7 % de PIB gagnés sur un an pour le pays qui gagne la Coupe du monde. 

Pourquoi ? Bien évidemment grâce à l’effet euphorisant de la victoire qui dope la consommation pendant quelques semaines voire quelques mois. En 1998, lorsque la France a gagné sa premiere Coupe du monde, la consommation des ménages avait presque été multipliée par 4, passant de 0,7 % à 2,6 % sur un trimestre. Les entreprises aussi s’étaient mises à consommer. Pour les entreprises, la consommation s’appelle "investissement", et cette année-là, il avait fait un bond après la victoire : +6,6 %

La victoire d’un pays en Coupe du monde rend par ailleurs celui-ci plus performant commercialement. D’après l’étude, ceux qui ont quelque chose à vendre à l’international se trouvent comme galvanisés et puis, cela facilite les négociations, on parle football, avant, pendant et après avoir signé. Et puis, vous connaissez l’adage : "on ne prête qu’aux riches"... C’est vrai aussi pour ceux qui ont gagné un prix, une médaille, ils attirent, comme des aimants, des admirateurs.

Quant au perdant, selon ABN AMRO, le perdant voit, lui, son PIB régresser. Ainsi, sur trente ans, tous les perdants ont en moyenne perdu 0,3 % de PIB. On comprend mieux pourquoi Emmanuel Macron attache tant d’importance à ce mondial de football alors que la croissance française ralentit cette année par rapport à 2017.

>> L'intégralité de la chronique est disponible en podcast

 

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