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L’avenir du nucléaire : l’autre annonce qu’on attend de Macron

Tout cela a été complètement éclipsé par les gilets jaunes et les réponses que le Chef de l’Etat doit leur apporter aujourd’hui. Mais Emmanuel Macron doit également rendre publique sa programmation pluriannuelle de l'énergie…

C’est un nom assez barbare, mais l’énergie demande des infrastructures lourdes et ça doit donc s’anticiper. Cette PPE doit donc évoquer les cycles 2019 – 2023 et 2024 – 2028. La question est d’essayer de réfléchir quelles énergies nous utiliserons dans dix ans, compte tenu notamment de la contrainte Carbone. C’est dans ce cadre que Macron avait promis pendant sa campagne de réduire la part du nucléaire de 75 à 50 % d’ici 2025. Puis, il est revenu en arrière en décalant cette échéance à 2035 : couleuvre pour Nicolas Hulot. Aujourd’hui il va en dire plus sur le nucléaire et notamment combien de centrales on ferme.

C'est un sujet ultra-sensible, donc il y a des incertitudes jusqu’au dernier moment à part les deux réacteurs de Fessenheim qui pourraient être éteints d’ici 2022. L'option la plus volontariste voudrait qu'EDF débranche six réacteurs d'ici à 2028 puis six autres d'ici à 2035. Dans le second scénario, l'opérateur maintiendrait ses 58 réacteurs en activité jusqu'à 2028 - puis en arrêterait 12 d'ici à 2035. Et, dans le dernier, EDF mettrait à l'arrêt neuf réacteurs entre 2028 et 2035. Le problème c’est que les 3 solutions sont mauvaises, car le nucléaire est une énergie à 100 % décarbonée, donc elle n’a pas d’impact sur le réchauffement climatique. Il s’agit juste de savoir comment on fait plaisir aux écologistes. Et à l’heure qu’il est ce n’est plus la priorité d’un gouvernement qui a les gilets jaunes sur les bras. D’où la préférence d’EDF et du pouvoir pour le dernier scénario.

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