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La vague de froid problématique pour les producteurs de fruits et légumes

Certaines récoltes auront du retard, notamment les fruits et légumes précoces qui devaient arriver courant avril sur les étals.

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Un "drive" en circuit court à l'échelle de la Dordogne.

 

La vague de froid qui s’est abattue sur le pays depuis samedi donne bien du souci aux producteurs de fruits et légumes. Certaines récoltes seront en retard, en espérant qu’il n’y ait pas aussi des pertes sèches.

Il faut dire que cela fait tout de même trois fois cet hiver que la nature passe d’un commencement de début de printemps, avec des températures douces, voire très douces, à un retour brutal du général hiver avec des gelées parfois vives. Ces derniers jours, par endroit, le thermomètre est tombé à -3, - 4 obligeant les maraîchers et les arboriculteurs à déployer les grands moyens. Certains ont projeté des produits antigels sur leurs plantations, d’autres utilisent des mini braseros disséminés dans leurs champs, pour gagner 2 ou 3 degrés. Et pour ceux qui cultivent sous serres, et bien on a dû mettre le chauffage.

Avec un peu de chance, ces efforts ne seront pas vains, les récoltes devraient être sauvées. En revanche, les fruits et légumes précoces qui devaient arriver sur les étals courant avril ou mai risquent d’être en retard.

Par exemple, les salades : prises par le gel, elles vont s’arrêter de pousser et redémarrer seulement dans quelques jours. Les maraîchers qui planifient leur production de telle sorte qu’ils ont toujours quelques chose à vendre d’une semaine sur l’autre vont avoir un trou dans leurs carnets de vente.

Du coté des fruits, les pêches ou les abricots prévus pour mai, juin aussi vont être en retard.

Conséquence, pour les consommateurs : les fruits et légumes produits en France qui ne seront pas au rendez-vous seront remplacés par des produits d’importation. Côté prix, en revanche, il n’est même pas certain que cela ait un impact, puisque bien souvent, c’est malheureux à dire, mais les fruits et légumes produits ailleurs en Europe ou même sur d’autres continents sont souvent proposés moins chers que la production hexagonale, même si c’est parfois au détriment de la qualité.

Écoutez la chronique de Jean-Baptiste Giraud dans le Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard

 

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