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La prévision mondiale de croissance du FMI relevée, la zone euro à la traîne

Par Jérémy Jeantet (avec AFP)

Ce mardi, le Fonds monétaire international a relevé sa prévision de croissance, pour la première fois en deux ans. En revanche, la reprise dans la zone euro est jugée "modeste" et entravée par "l'incertitude politique", liée au Brexit et aux élections à venir.

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L'économie mondiale va mieux. Le Fonds monétaire international prévoit une croissance mondiale de 3,5 % pour 2017, contre 3,1 % en 2016. C'est 0,1 point de plus que la dernière prévision, établie en janvier. Le FMI s'inquiète toutefois d'une possible "guerre commerciale", en lien avec la poussée des protectionnismes, tant en Europe qu'aux États-Unis.

Le FMI livre de bons points à l'économie américaine, prévoyant une croissance de 2,3 % cette année et 2,5 % en 2018, soit une nette accélération par rapport à 2016. Un sursaut imputé aux promesses de dérégulation et de baisses d'impôts sur les sociétés du nouveau locataire de la Maison Blanche. Donald Trump a notamment promis un plan de relance budgétaire et une politique de grands travaux, pour un investissement de 1000 milliards de dollars.

Toutefois, le FMI est moins optimiste sur le long terme, envisageant une croissance américaine qui tournerait autour des 1,8 % à "un horizon lointain".

Malgré ce bémol, c'est bien l'Europe qui est le plus objet d'incertitudes pour l'avenir. D'après le FMI, la reprise économique sera, dans la zone euro, "modeste", à cause de "l'incertitude politique" liée au Brexit et aux élections à venir, notamment en France et en Allemagne.

Dans la zone euro, la croissance pour 2017 est estimée à 1,7 % et celle pour 2018 à 1,6 %. Le FMI explique surtout que la zone euro aurait pu mieux faire sans les doutes politiques qui la traversent ces derniers mois.

Dans le détail, le FMI envisage un ralentissement de la croissance en Allemagne (1,6 % en 2017 et 1,5 % en 2018) et une très légère accélération en France (1,4 % en 2017 et 1,6 % en 2018). À moyen terme, les perspectives restent toutefois "moroses", à cause d'une "productivité faible" et d'une "évolution démographique défavorable", mais aussi, dans certains pays, "des problèmes non résolus de surendettement public et privé".

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