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Emplois menacés à Blanquefort : "Ford veut se diriger vers l’abandon du site"

Par Benjamin Jeanjean

Alors que la direction du groupe Ford a annoncé qu’elle ne réinvestira pas sur son site de Blanquefort (Gironde), les salariés ne l’entendent pas de cette oreille et veulent se battre pour la préservation des emplois.

Poutou
Le candidat NPA à l'élection présidentielle a affirmé que "dans les quartiers populaires, une quinzaine de jeunes sont tués par la police annuellement." (AFP)

C’est un coup de massue qui vient de s’abattre sur les salariés de l’usine Ford de Blanquefort en Gironde. La direction du groupe a en effet annoncé qu’elle ne réinvestirait pas sur le site, mettant par la même occasion en péril près de 1000 emplois. Dans un communiqué, Ford assure notamment que "la fabrication de la nouvelle transmission 8 vitesses à FAI n’était pas économiquement viable". Pour Thierry Gens, délégué CGT, l’heure est à la mobilisation.

"Ce qu’on pense, c’est que Ford veut se diriger vers l’abandon du site. Ils passent par des étapes obligatoires, la recherche de repreneurs éventuels, etc. C’est une mauvaise nouvelle, c’est sûr, mais on ne l’accepte pas du tout. On va tout faire pour qu’il y ait une suite industrielle à notre usine. Soit on arrive à faire changer la donne par notre mobilisation et avec l’aide des pouvoirs publics et de l’État pour que Ford réinvestisse ici – ça c’est déjà fait il y a presque dix ans, quand ils avaient annoncé la fin du produit en 2008 – soit on n’y arrivera pas mais on ne va pas lâcher l’affaire. On veut que l’emploi perdure dans notre usine de Blanquefort", assure-t-il au micro de Sud Radio.

Propos recueillis par Christophe Bernard

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