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Au tour de Fiat-Chrysler de passer sous pavillon chinois ?

Après Opel, passé sous pavillon français, c'est au tour d'un autre grand nom de l'automobile européenne de changer, peut-être, de mains.

Il y a quelques jours, Opel est passé sous pavillon français, le constructeur allemand étant tombé dans le giron de Peugeot Citroën, alias PSA. Et demain, un autre grand nom de l'automobile européenne pourrait aussi changer de main, à savoir Fiat-Chrysler.

Cette fois, ce sont les Chinois qui sont à la manœuvre. Les Chinois qui sont également le premier actionnaire de PSA, via le groupe automobile Dongfeng. Plusieurs groupes chinois sont pressentis pour reprendre Fiat-Chrysler, parmi lesquels on retrouve d'ailleurs une nouvelle fois le groupe Dongfeng, mais aussi d'autres grands constructeurs chinois.

Fiat-Chrysler ne serait pas le premier constructeur automobile à passer sous pavillon chinois. Le constructeur suédois Volvo, après des années dans le rouge, a vu son actionnaire de référence, l'Américain Ford, lâcher l'affaire au début de la décennie pour vendre ses parts au Chinois Geely.

La Chine est en passe de devenir le premier marché automobile mondial et les Chinois n'ont pas l'intention de se laisser envahir par les constructeurs étrangers sans profiter de l'aubaine. Déjà, pour pouvoir vendre et construire des voitures en Chine, c'est toute une histoire. Impossible de livrer des voitures toutes faites construites en Europe, sauf à payer des taxes prohibitives. Tous les constructeurs qui veulent vendre en Chine en volume sont donc contraints de s'allier avec un partenaire local et de monter une co-entreprise dans laquelle ils sont forcément minoritaires.

Que va-t-il se passer si Fiat-Chrysler passe sous pavillon chinois ? Avec Volvo, cela ferait donc un 2e constructeur européen 100 % chinois, un constructeur qui, avec Chrysler, mais aussi Jeep, est bien implanté aux États-Unis. Fiat, c'est aussi Maserati. Autant dire que Porsche, notamment, aurait du souci à se faire avec le marché chinois.

Mais le plus important, c'est la vision des Chinois pour l'automobile de demain. La plupart sont convaincus par le tout électrique, mais aussi par la voiture autonome. Les constructeurs automobiles occidentaux vont donc être sous pression si les Chinois continuent à faire leur marché en Europe.

Écoutez le journal de l'éco, l'édito de Jean-Baptiste Giraud dans le Grand Matin Été Sud Radio

 

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