Claude François, "un homme incapable d’aimer"
"Claude François a eu une enfance terrible. Le départ d’Égypte l’a traumatisé. On voyait sur son visage que c’était un homme en souffrance permanente, qu’il était incapable d’aimer. Il n’était capable que de se faire aimer, et en plus pour de mauvaises raisons", a estimé Yann Moix au micro d’André Bercoff.
"C’était un type profondément malheureux. On voyait bien qu’il avait un problème avec les femmes. Il choisissait des entités : il fallait qu’elles soient blondes, qu’elles aient les yeux bleus et qu’elles aient 20 ans au moins… Il cherchait un stéréotype, peu importe quelle personne se cachait derrière la femme en question. C’est une preuve d’immaturité et de souffrance abyssale. Je crois que Claude François est passé à côté de la vie. Il n’a même pas eu la chance de se remettre en question parce qu’il est mort jeune", a-t-il poursuivi.
"Comme d’habitude", une chanson qui a son histoire
Christian Morise nous a, pour sa part, raconté l’histoire de la célèbre chanson Comme d’habitude. "Claude François était au bord de son lit, en slip, avec sa guitare. Il m’a dit : 'Viens t’asseoir et écoute ce que j’ai écrit cette nuit'. Et il m’a joué les accords de 'Comme d’habitude'. Je lui ai dit : 'Ta chanson, elle n’est pas terrible'. Il m’a rétorqué : 'T’es un con ! Barre-toi !'. Alors, à chaque fois que j’entends cette chanson, j’ai 'T’es un con ! Barre-toi !' dans ma tête."
"Cette chanson, il l’a écrite dans la souffrance par rapport à sa séparation avec France Gall. Il l'a l’écrite pour la reconquérir", nous a confié Christian Morise.
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