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Un "débat" mais pas une "affaire Ferrand" pour Christophe Castaner

Par Benjamin Rieth avec AFP

Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement, a estimé vendredi qu’il y a "un débat" mais pas "d’affaire Ferrand" après les révélations du Canard enchaîné sur le ministre de la Cohésion des territoires.

Castaner

Christophe Castaner ne veut pas entendre parler d’affaire Ferrand. Deux jours après les révélations du Canard Enchaîné sur le ministre de la Cohésion des territoires, le porte-parole du gouvernement parle plutôt d’un "débat". "Il y a un débat Ferrand, il n'y a pas une affaire Ferrand. Parce qu'une affaire Ferrand, elle devrait avoir une base légale et une problématique pénale. Ce n'est pas le cas", a déclaré Christophe Castaner sur franceinfo, avant de poursuivre : "Il n'y a pas de base pénale, il n'y a pas d'infraction dans cette affaire, c'est tout simplement la raison pour laquelle les juges ne s'en saisissent pas. Mais s'ils décident de s'en saisir, ils auront toute liberté de le faire, j'en prends l'engagement"

Une polémique en pleine élaboration de la loi sur la moralisation de la vie publique

Richard Ferrand est cœur de la polémique depuis mercredi mais refuse de démissioner. Dans sa dernière édition, le Canard Enchaîné a révélé qu’en 2011, les Mutuelles de Bretagne, dont le ministre était alors le directeur général, avait choisi de louer des locaux commerciaux à Brest appartenant à la compagne de Richard Ferrand. "Il n'était pas député, il n'était pas en politique et le contrat passé entre la Mutuelle et la société de son épouse était légal, a fait l'objet d'une consultation sur trois offres, et ils ont choisi la moins chère", a tenu à rappeler Christophe Castaner.

Cette affaire - ou "débat" - intervient en pleine élaboration de la loi de moralisation de la vie publique préparée par le garde des Sceaux François Bayrou. Un texte qui doit "nous permettre d'entrer dans ce nouveau monde de la transparence totale", a expliqué le porte-parole du gouvernement. "L'objectif" est la présentation de ce texte en Conseil des ministres le 7 juin, avant le premier tour des législatives. Mais "c'est une loi qui aura trois volets, dont un constitutionnel", a-t-il indiqué, au lendemain d'une "réunion interministérielle" sur le sujet.

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