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Pour la sénatrice Bariza Khiari, le "Parti socialiste n’est pas mort" 

Par Benjamin Rieth

La sénatrice PS de Paris Bariza Khiari était l’invité du Brunch Politique, dimanche, sur Sud Radio. Celle qui a rejoint le mouvement En Marche ! appelle à une recomposition des forces politiques.

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Bariza Khiari a beau avoir rejoint le mouvement En Marche ! avant le premier tour, selon elle, le Parti socialiste, dont elle fait toujours parti malgré les menaces d’exclusion, "n’est pas mort". "Le PS est un parti qui a un siècle, qui a eu des difficultés dans son histoire et qui toujours réussi à renaître de ses cendres", a assuré la sénatrice PS de Paris au micro du Brunch Politique sur Sud Radio tout en soulignant le "travail énorme à faire". "Jean-Luc Mélenchon a vampirisé les électeurs de Benoît Hamon […]. Il a su séduire davantage", a précisé Bariza Khiari.

Bariza Khiari salue le soutien de François Hollande

Selon l’élue parisienne, le Parti socialiste et Les Républicains "sont en décomposition parce qu’ils n’ont pas su nous projeter dans l’avenir, et ils n’ont pas su avoir les débats d’idées en leur sein". Pour Bariza Khiari, reprenant les les propos d’Emmanuel Macron, les fractures n’opposent plus simplement droite et gauche mais "traversent les partis politiques". "L’arrivée d’emmanuel Macron illustre la recomposition complète de tout ça", a souligné la sénatrice prête à quitter le PS "sans état d’âme". "L’heure est grave et on ne peut plus avoir ce mur de Berlin qui nous oppose les uns aux autres. Moi au Parlement, j’ai parfois envie de voter des choses que proposent la droite parce que c’est juste des bonnes idées", a complété Bariza Khiari. 

Interrogé sur le soutien affiché du président de la République, l’élue de Paris a salué l’initiative de François Hollande. "Il est légitime que le président de la République alerte nos concitoyens", a réagi la sénatrice, "Quand il y a un danger, il est absolument dans son rôle de prévenir les citoyens". Bariza Khiari estiment également que le chef de l’État a eu raison de rappeler à l’ordre Emmanuel Macron après le premier tour. "Ce qu’a voulu faire le président, c’est alerter Emmanuel Macron de la gravité de l’instant. Il trouvait qu’à ce moment-là, il n’y avait pas de dramatisation de l’enjeu"

L'alliance de NDA et Marine Le Pen est une "trahison"

À l’image de nombreux responsables politiques, la sénatrice de Paris a aussi taclé le ralliement de Nicolas Dupont-Aignan à Marine Le Pen pour le second tour en parlant de "scandale" et de "trahison". Reprenant une expression déjà bien utilisé lors de cette campagne, elle a demandé : "Est-ce que le général de Gaulle passerait de la Résistance à la collaboration ?"

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